Revue de presse : l'info à la une du 17/09/2024

Presse française boursière et financière du mardi 17 septembre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Tourisme : les Français sont moins partis à l'étranger cet été .Espagne, Grèce et Tunisie restent les destinations les plus cotées chez les voyagistes, mais sont en recul. L'Italie, en revanche, attire un nombre croissant de Français.

- De la salle des machines de l'Etat jusqu'au manageur .Le juriste Jean-Emmanuel Ray analyse, dans sa chronique, le dernier ouvrage de Jean-Denis Combrexelle, dans lequel ce dernier explique que le droit a pris une importance démesurée dans l'action administrative, à coups de normes proliférantes, masquant souvent une forme de conformisme et de refus culturel du changement. Un constat qui vaut pour les entreprises, mais aussi pour les manageurs.

- Budget 2025 : « La question n'est pas de savoir s'il faut réduire le déficit, mais comment le faire sans peser trop fortement sur la croissance » .Les économistes Adrien Auclert, Thomas Philippon et Xavier Ragot prônent, dans une tribune au « Monde », une baisse des dépenses publiques de 20 milliards dès l'an prochain, sans exclure des hausses d'impôts.

- Locations meublées : comment seront imposés les loyers touchés en 2024 ? .La fiscalité des revenus immobiliers de 2024 est incertaine pour certains propriétaires en raison d'une « erreur » commise par l'exécutif dans la dernière loi de finances et des incertitudes issues de la dissolution de l'Assemblée.

- Budget 2025 : « La contradiction entre l'économique et le politique est flagrante » .Que ce soit sous la pression des Français ou celle des marchés, le nouveau gouvernement ne pourra pas continuer impunément dans la voie tracée par Emmanuel Macron, estime l'économiste Robert Boyer dans une tribune au « Monde ».

- De Revolut à N26, les banques gratuites au défi de faire payer leurs clients .Les nouveaux acteurs du secteur poursuivent leur essor en France. Avec un double défi : convaincre leurs clients d'en faire leur principale banque et parvenir à une rentabilité durable.

- En Californie, bataille sur la réglementation de l'IA .L'Etat de Californie a voté une loi responsabilisant les éditeurs de modèles de langage, qui crient au blocage de l'innovation, rapporte Corine Lesnes dans sa chronique.

- Le plan de redressement d'Intel se précise .Le géant américain des semi-conducteurs repousse de deux ans ses projets d'usine en Allemagne et en Pologne. Un coup dur pour Berlin qui proposait un financement de 10 milliards d'euros.

- Au Brésil, l'explosion des paris sportifs en ligne ruine des milliers de personnes .En l'absence de régulation, les plates-formes de jeu promeuvent massivement leurs services sur les réseaux sociaux en s'appuyant sur des célébrités locales, telles que le footballeur Neymar.

- Michel Barnier incité par Oxfam à taxer davantage l'héritage des ultrariches .Dans une nouvelle note, l'ONG suggère de réformer la fiscalité sur les successions pour davantage de justice sociale.

- Tant critiqué, le parc éolien de Saint-Brieuc enfin prêt à fonctionner .Rythmé par les colères de riverains, d'écologistes, d'élus et des pêcheurs, le projet de parc de 62 éoliennes a finalement abouti en Manche. Son imminente inauguration annonce d'autres chantiers bretons.

- « On s'est fait manger par les Chinois » : en Belgique, la grande panne de l'industrie .Des milliers de personnes ont manifesté, lundi 16 septembre, à Bruxelles, pour soutenir les employés de l'usine automobile Audi Brussels, condamnée à disparaître. Le pays est confronté à une vague sans précédent de défaillances d'entreprises de pointe.

- Banques : l'intérêt d'UniCredit pour Commerzbank passe mal à Berlin .L'entrée surprise de l'italienne UniCredit au capital de Commerzbank, deuxième banque d'Allemagne, ravive l'idée de voir naître de nouveaux champions européens du secteur. Mais l'aval de Berlin est loin d'être acquis.

- Philatélie : un 1 franc vermillon à 120 000 euros et une lettre de Zurich de 1851 à 300 000 euros, en vente chez Behr .Une lettre signée par Napoléon III ravira les amateurs d'autographes, en plus de bons « classiques » de France dans cette vente parisienne clôturée le 19 septembre.

- Face à la grève de ses salariés, Boeing annonce réduire ses dépenses et envisage du chômage technique .Confronté depuis le 13 septembre à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX et du 777, le constructeur automobile a pris des mesures pour préserver ses liquidités.

- Autoroute A69 : des gendarmes sont intervenus dans le dernier bastion d'opposants, premières coupes d'arbres .Vers 9 h 30, les forces de l'ordre sont entrées dans le calme dans l'enceinte de la propriété située à Verfeil, à environ 25 kilomètres de Toulouse, où plusieurs opposants sont perchés sur des cabanes installées dans de grands arbres.

- Patronat et syndicats relancent les discussions, après des mois de tensions .Reçus à partir de lundi 16 septembre par les collaborateurs du premier ministre, Michel Barnier, les partenaires sociaux multiplient les petits gestes pour renouer le dialogue et prouver ainsi qu'ils sont des acteurs responsables.

- « La capacité des grands groupes à imposer une hausse des prix pour maintenir leur taux de marge explique la persistance de l'inflation » .Les trois économistes Eric Berr, Sylvain Billot et Jonathan Marie démontrent, dans une tribune au « Monde » que l'économie française a connu une désinflation en trompe-l'œil et qu'il n'y aura pas, par conséquent, de retour au « monde d'avant ».

- Limoges, classée ville étudiante la moins chère de France : « J'imaginais un endroit paumé dans la diagonale du vide, c'est tout le contraire » .Depuis plusieurs années, le chef-lieu de la Haute-Vienne attire nombre d'étudiants dans un contexte d'inflation et de hausse des frais d'inscription.

- Avec « Les Ogres », Victor Castanet livre une enquête glaçante sur la prise en charge des tout-petits .Deux ans après avoir décrit les dérives du groupe d'Ehpad orpea, le journaliste consacre un travail aux crèches pivées, à commencer par People & Baby. Son livre, soutenu par une écriture sans temps mort, montre que, dans ce secteur, la situation n'est pas tellement plus reluisante que pour le grand âge.

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LES ECHOS

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