Revue de presse : l'info à la une du 19/11/2024

- En direct, colère des agriculteurs : la Coordination rurale rejoint le mouvement pour la deuxième journée de mobilisation .La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont recensé « 85 points de manifestation », lundi. D'autres actions sont prévues mardi, menées notamment par la CR, deuxième syndicat agricole, qui promet, s'il n'y a pas d'avancées, de « bloquer le fret alimentaire » à partir du 20 novembre.

- Les bénéficiaires de l'intéressement .Dans sa chronique, le juriste Francis Kessler rappelle les modalités de mise en œuvre de l'intéressement à l'échelle d'une entreprise. En effet, les formules de calcul ou la définition de ses bénéficiaires peuvent mener à des contentieux.

- Les rapports contradictoires des jeunes adultes avec l'argent .Les comportements financiers des jeunes majeurs détonnent à plusieurs égards et déroutent par leurs paradoxes. « Génération TikTok », « génération Covid », « génération inflation », « génération climat » : sans surprise, l'histoire des 18-30 ans avec l'argent est marquée par les troubles du temps.

- Au restaurant, kéfirs et kombuchas au secours de sommeliers désœuvrés .Alors que les clients commandent de moins en moins de vin, notamment à midi, des restaurants comme L'Oiseau blanc, à Paris, développent des cartes de boissons sans alcool élaborées, reflet d'un marché en plein essor.

- Epargne retraite : pourquoi le PER doit encore convaincre .Créé par la loi Pacte relative à la croissance et à la transformation des entreprises du 22 mai 2019, et lancé officiellement le 1ᵉʳ octobre de la même année, le plan d'épargne-retraite, vendu dans les réseaux financiers comme la solution retraite tout-terrain, vient de fêter ses cinq ans en fanfare. Il lui reste toutefois du chemin à parcourir pour convaincre un large public.

- L'Albanie métamorphosée par l'explosion du tourisme low cost .Le pays enregistre, en Europe, la plus forte croissance du nombre de visiteurs depuis 2019. Cet essor transforme à grande vitesse cette nation encore pauvre, aux fondations fragiles.

- La mobilisation des agriculteurs contre l'accord entre l'UE et le Mercosur se poursuit .La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont recensé « 85 points de manifestation », lundi. D'autres actions sont prévues mardi, menées notamment par la Coordination rurale, un syndicat à l'origine de nombreuses actions coups de poing il y a près d'un an.

- Pour jouer les premiers rôles dans la tech mondiale, l'Europe manque de financements .Les jeunes pousses européennes devraient lever 45 milliards de dollars en 2024, selon un rapport d'Atomico. Si elles sont bien plus nombreuses qu'il y a dix ans, elles sont trop souvent contraintes de se tourner vers les Etats-Unis pour financer leur croissance, faute de capitaux suffisants sur le Vieux Continent.

- La France a perdu en attractivité pour les investisseurs internationaux .Destination européenne favorite des capitaux étrangers depuis 2019, l'Hexagone a perdu un peu de son attrait dans la foulée de la dissolution du 9 juin, selon le baromètre EY.

- « 60 millions de consommateurs » pourrait être vendu .La secrétaire d'Etat à la consommation, Laurence Garnier, a annoncé aux représentants du personnel que le titre, édité par l'Institut national de la consommation depuis 1970, allait être cédé à un groupe privé.

- Thomas E. Kurtz, cocréateur du langage informatique Basic, est mort .Pendant plus de vingt ans, son Basic a permis aux étudiants puis aux grands curieux de créer de petits logiciels. Le professeur de mathématiques américain est décédé à l'âge de 96 ans.

- Cancer : l'entreprise à l'heure de la pair-aidance .Certaines sociétés françaises proposent des espaces d'échange entre salariés touchés par la maladie. Le dispositif, encouragé par des universitaires, reste globalement dépendant du bon vouloir de chaque entreprise.

- Les cryptomonnaies, un investissement générationnel .Près d'un quart des 18 à 27 ans ont acquis des cryptoactifs en 2024, attirés par ces formes de placement plus ludiques, loin des schémas banquiers traditionnels.

- A Cherbourg, une école pour former les « champions du soudage » .Quatre industriels du nucléaire et du naval, dans le Cotentin, se sont associés pour créer la Haute Ecole de formation soudage, et tenter de répondre à la pénurie de main-d'œuvre.

- Inde : « Tata se pose en concurrent de Foxconn, premier partenaire d'Apple dans le monde » .Le conglomérat ambitionne de produire des téléphones, des logiciels et des puces électroniques. Pour démarrer, il est en train de devenir le principal assembleur des iPhone d'Apple en Inde, signe d'une bascule de production entre la Chine et son voisin, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Handicap : dans un gymnase de Rouen, un « job dating » sportif pour se révéler au-delà du CV .Les agences France Travail du bassin d'emplois de Rouen et leurs partenaires ont récemment organisé une rencontre entre employeurs et demandeurs d'emploi en situation de handicap… sous forme de matchs de basket-ball. Un face-à-face ludique suivi d'entretiens plus formels.

- Le Sénat veut pousser le gouvernement à faire travailler davantage les salariés pour financer les politiques du grand âge .Le Sénat s'apprête à voter une « contribution » de sept heures de travail supplémentaires non payées chaque année afin de répondre « à l'enjeu de l'autonomie et du vieillissement », selon Gérard Larcher, qui espère convaincre le gouvernement de soutenir la mesure.

- Sécurité économique : « Désormais, c'est le futur gouvernement américain qui fait peser la plus grande menace sur la stratégie de l'Union européenne » .L'Europe doit se préparer à ce que les Etats-Unis privilégient la coercition à son égard au détriment de la coopération dans la guerre économique qu'ils livrent face à la Chine, analysent les chercheurs Matt Ferchen et Frans-Paul van der Putten, dans une tribune au « Monde ».

- Mercosur : la France face à son impuissance .Le refus de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie) fait l'objet d'un consensus politique inhabituel. Mais fragilisé par un modèle agricole à bout de souffle et tétanisé par la perspective d'une crise sociale, Paris n'a guère les moyens de peser sur le débat.