
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- La fragile théorie du dollar de Stephen Miran, l'économiste de Donald Trump .Dans un article publié en novembre 2024, celui qui ne dirigeait pas encore le comité des conseillers économiques de la Maison Blanche avait théorisé l'approche protectionniste du président américain, mais sans convaincre ses collègues économistes.
- « L'affirmation selon laquelle l'attractivité du dollar constituerait un fardeau plutôt qu'un privilège exorbitant n'est pas convaincante » .Défendre l'idée, comme le fait l'entourage de Donald Trump, selon laquelle les déficits budgétaires américains se creuseraient pour répondre à une demande des pays étrangers ne tient pas, constate Raghuram G. Rajan, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international, dans une tribune au « Monde ».
- Géraldine Farges, sociologue, et Igor Martinache, politiste : « Le travail des enseignants change avec l'arrivée de pratiques empruntées au secteur privé » .Les professeurs reçoivent de plus en plus de prescriptions sur la manière d'enseigner, et doivent rendre des comptes afin de démontrer qu'ils ont réalisé le travail attendu, expliquent les deux directeurs de l'ouvrage collectif « Enseignants : le grand déclassement ? » dans un entretien au « Monde ».
- Fiscalité et immobilier : frein ou remède contre la crise du logement ? .La quatrième édition des Rencontres de la fiscalité, organisées par « Le Monde » et Le cercle des fiscalistes, aura lieu le 29 avril, à Lille.
- « C'était une situation héritée du passé » : les dirigeants de Nestlé esquivent les questions des sénateurs de la commission sur les eaux en bouteille .Les PDG de Nestlé Waters et Nestlé France n'ont pas répondu aux interrogations de la commission d'enquête sénatoriale sur les responsabilités dans l'utilisation de filtres proscrits, mardi 18 et mercredi 19 mars, malgré la menace de poursuites pénales.
- La Réserve fédérale prévoit un ralentissement mais pas un effondrement de l'économie américaine, prise dans les turbulences du début de mandat de Donald Trump .La Fed a laissé ses taux d'intérêt inchangés, mercredi 19 mars, et elle a revu sa prévision de croissance à la baisse pour 2025, à 1,7 % contre 2,1 % lors de ses prévisions de décembre 2024. Elle table désormais sur une inflation de 2,7 % cette année, en légère hausse.
- Le Michigan s'inquiète de la guerre commerciale avec le Canada .Alors que Donald Trump fait pression, avec des droits de douane, pour que son voisin du Nord accepte de devenir le « 51ᵉ Etat » américain, les habitants du Michigan craignent des répercussions économiques négatives.
- Etats-Unis : la Fed s'abstient de bouger ses taux face à une incertitude économique « inhabituellement élevée » .Le président de la banque centrale américaine a estimé, mercredi, que les droits de douane mis en place par Donald Trump avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela « pourrait retarder » les progrès sur l'inflation.
- Crise du football français : le Sénat veut accroître la lutte contre le piratage et s'attaque à Vincent Labrune .Les sénateurs Michel Savin et Laurent Lafon ont présenté, mercredi, leur proposition de loi visant à réformer « l'organisation, la gestion et le financement du sport professionnel », dont plusieurs articles visent le président de la Ligue de football professionnel.
- La Cour des comptes appelle à davantage de « cohérence et d'efficacité » dans les politiques en faveur des jeunes .Selon le rapport annuel de la haute juridiction financière, publié mercredi 19 mars, il « manque une approche structurée, coordonnée à cette politique » qui fait l'objet d'une gouvernance trop « fragmentée ».
- Covid-19, cinq ans après : une Europe de l'urgence sanitaire s'est structurée depuis la crise .La pandémie a été l'occasion de faire émerger et de pérenniser de nouveaux mécanismes de solidarité au sein de l'Union européenne. Une agence – l'HERA – a notamment été créée pour préparer les Vingt-Sept aux futures crises de santé publique.
- La Banque de France affiche une perte historique de 7,7 milliards d'euros en 2024 .La normalisation de la politique monétaire a pesé lourd dans les comptes 2024 de l'institution, qui a dévoilé ses résultats financiers, mercredi 19 mars. Elle prévoit un retour aux bénéfices dans « un nombre limité d'années ».
- La Commission européenne avance deux procédures contre Google et Apple, dans un contexte de forte tension avec les Etats-Unis .L'exécutif européen reproche notamment à Alphabet, maison mère de Google, de ne pas respecter les règles sur la concurrence pour deux de ses services.
- Le marché mondial de la musique poursuit sa croissance .Le nombre d'abonnés payants à une plateforme de streaming a progressé dans le monde de 10,6 % en 2024, pour atteindre 752 millions d'abonnés.
- Mélanie Joly, la ministre canadienne qui tient tête à l'administration Trump .En pleine guerre commerciale entre les Etats-Unis et le Canada, la ministre des affaires étrangères canadienne a été la plus cash avant d'accueillir, le 12 mars, son homologue américain, Marco Rubio.
- La Banque de France enregistre une perte nette historique de 7,7 milliards d'euros en 2024 .« C'est un chiffre qui n'a pas existé dans l'histoire de la Banque de France », a remarqué son gouverneur, François Villeroy de Galhau, pointant l'enchaînement « exceptionnel » du Covid-19 et de l'invasion de l'Ukraine.
- La Commission européenne dévoile de nouvelles mesures pour soutenir l'acier .Un plan pour l'acier et les métaux a été présenté, mercredi 19 mars, afin de protéger la filière de la concurrence chinoise et des droits de douane imposés par les Etats-Unis.
- Même unilatérale, la décarbonisation de l'économie européenne est rentable .Si Donald Trump met un frein à la politique de lutte contre le changement climatique, ce n'est pas une raison pour baisser les bras en Europe, plaide Pauline Grosjean dans sa chronique au « Monde ».
- Google-Wiz : « La justice antitrust, très offensive ces dernières années, va-t-elle changer avec la nouvelle ère Trump ? » .Google veut racheter la start-up spécialiste de la cybersécurité, afin de rattraper son retard dans le domaine. Une acquisition que la Federal Trade Commission pourrait regarder d'un oeil sévère. A moins que le géant de la tech ne trouve des alliés inattendus au sein de la nouvelle administration, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Une étude éclaire l'ampleur du phénomène de la réembauche par le même employeur .L'Institut des politiques publiques, qui devait publier mercredi 19 mars son rapport étudiant le marché du travail entre 2012 et 2019, souligne notamment la récurrence de l'emploi à durée déterminée : à près de 93 %, les réembauches portaient sur des contrats de moins d'un mois.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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