Revue de presse : l'info à la une du 21/10/2024

Presse française boursière et financière du lundi 21 octobre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- « Augmenter la fiscalité de l'aérien est nécessaire pour mettre l'aviation sur la piste de la décarbonation » .La taxe sur les billets d'avion serait une bonne mesure écologique et budgétaire, qui permettrait de faire porter au secteur sa juste charge fiscale, soulignent deux spécialistes des transports ainsi que deux directrices d'ONG environnementales dans une tribune au « Monde ».

- Pour mieux payer le travail, réduire les exonérations de charges patronales n'est pas la panacée .Il ne faut pas compter uniquement sur la baisse des cotisations sociales patronales. D'autres pistes sont envisagées, comme la réduction drastique des cotisations salariales, qui pourraient être compensées par une fiscalité taxant davantage le capital.

- Quand le voyage sur mesure haut de gamme tombe à l'eau pour un problème de visa .L'obligation précontractuelle d'information, prévue par le code du tourisme, doit-elle se doubler d'un devoir de conseil, prévu par le code civil ?

- Fêtée mercredi à la Paris Games Week, l'industrie du jeu est pourtant en pleine tempête .De plans sociaux en restructurations, plus de 30 000 emplois auront disparu de l'édition-conception de jeux vidéo entre 2022 et 2024. Les causes : un effet de contrecoup après l'emballement de la période Covid-19 et une financiarisation du secteur.

- « Le duopole Airbus-Boeing n'est pas près de chuter, porté par une demande sans précédent » .A moyen terme, aucun concurrent n'est en mesure de menacer la suprématie des deux constructeurs aéronautiques. Une réalité à laquelle les compagnies aériennes sont contraintes de se plier, observe dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».

- Au Nigeria, la mégaraffinerie d'Aliko Dangote tiendra-t-elle ses promesses ? .« L'Afrique toujours accro aux hydrocarbures » (1/6). Alors que le premier producteur africain d'or noir était jusqu'ici contraint d'importer l'essentiel de son carburant, l'entrée en service de cette infrastructure titanesque devrait enfin changer la donne.

- Argentine : la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas, le symbole de l'entreprise à privatiser pour le gouvernement de Javier Milei .Déficitaire depuis sa nationalisation en 2008, la compagnie doit faire partie des firmes à vendre au plus vite, selon le président ultralibéral au pouvoir depuis décembre 2023.

- Doliprane : un « accord tripartite » trouvé entre l'Etat, le groupe pharmaceutique Sanofi et le fonds américain CD & R .« Nos exigences sur l'emploi, la production et l'investissement seront respectées », assure Antoine Armand, ministre de l'économie.

- Philatélie : le timbre Peynet - la Saint-Valentin, valeur faciale omise, atteint 8 313 euros chez Le Timbre classique .Les prix atteints par des pièces de la seconde guerre mondiale, et en particulier les timbres de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), et les plis transportés par avion se maintiennent dans la vente sur offres clôturée le 1er octobre.

- Pour le spot publicitaire de trente secondes, un démarrage polémique et politique en 1968 .Avec l'apparition de la réclame à la télévision, la presse s'inquiète des pertes à venir, estimées entre 15 % et 20 % de ses recettes publicitaires.

- Jean-Marie Dru : « Le format 30 secondes reste le mètre étalon de la publicité à la télévision » .Le géant de la pub déplore un manque « de campagnes provocantes, troublantes », et appelle à davantage d'impertinence dans les contenus.

- Publicité : la renaissance contrariée du spot télévisé .Symbole d'une créativité publicitaire flamboyante durant plus de trente ans, le format roi de la réclame se réinvente à l'ère du streaming et des réseaux sociaux. Au détriment des chaînes traditionnelles.

- Mercedes en zone de turbulences .La firme de Stuttgart est touchée en Occident par la réticence des clients à passer à l'électrique. En Chine, son premier marché d'exportation, elle subit la conjoncture maussade et la concurrence – qu'elle n'avait pas vu venir – des marques locales.

- Catherine Bissey, chercheuse en management : « Les très petites entreprises sont bien souvent les oubliées de la formation professionnelle » .Malgré la réforme engagée en 2018, les formations en situation de travail, autrefois appelées « formation sur le tas » ont du mal à prendre leur essor, constate la chercheuse Catherine Bissey, dans une tribune au « Monde ».

- Fausse déclaration à l'assurance : que risque-t-on ? .Si vous vous trompez lors d'une déclaration à l'assurance, vous risquez, notamment, d'être moins bien indemnisé. Mais les impacts seront plus importants si la fausse déclaration est intentionnelle, note Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com.

- Clermont-Paris : la ligne SNCF maudite sera-t-elle rénovée ? Elus et usagers s'inquiètent .Retards monstres, vétusté… La liaison ferroviaire la plus problématique de France doit être régénérée en urgence par la puissance publique, laquelle a promis plus de 1 milliard d'euros. Mais l'Etat surendetté pourrait avoir du mal à tenir ses engagements.

- La fièvre de l'or : « En 1994, il valait 8 000 euros le kilo. C'est 73 000 euros maintenant » .Le métal précieux est considéré comme une valeur refuge en période d'incertitude, de crise et de conflit armé.

- Un accord de principe a été trouvé pour mettre fin à la grève chez Boeing .Le syndicat des grévistes de Boeing a annoncé samedi avoir trouvé un accord de principe avec la direction de l'avionneur, plus d'un mois après le début du conflit social qui paralyse plusieurs usines.

- Dans l'Yonne, Tonnerre, terminus de la précarité .A rebours de l'exode rural, les campagnes françaises sont le théâtre d'un autre mouvement de population : celui de personnes en grande précarité, victimes de la flambée des loyers dans les centres urbains, vers les petites villes souvent délaissées. L'ethnographe et photographe Jean-Robert Dantou a posé son appareil durant sept ans à Tonnerre, pour comprendre et incarner ce phénomène encore peu décrit.

- « Il faut expliquer la différence entre les effets concrets de l'immigration et ceux ressentis par les citoyens » .L'économiste Jamal Bouoiyour interroge, dans une tribune au « Monde », le paradoxe entre les effets économiques positifs de l'immigration et son rejet croissant par les Français.

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LES ECHOS

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