Revue de presse : l'info à la une du 26/10/2024

Presse française boursière et financière du samedi 26 octobre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Entre l'Algérie et le Maroc, une guerre des gazoducs sur fond d'illusions .« L'Afrique toujours accro aux hydrocarbures » (6/6). Les deux frères ennemis du Maghreb s'affrontent durement autour de deux projets concurrents visant à acheminer le gaz du Nigeria vers l'Europe, alors même que leur viabilité est sujette à caution.

- Pourquoi les règles européennes sur les fonds verts ne sont pas encore appliquées .L'Autorité des marchés financiers française n'a toujours pas dit si elle comptait adopter les lignes directrices européennes sur les fonds « durables », « climat », « impact » ou encore « ESG ».

- Accord de libre-échange UE-Mercosur : « En se résignant à ne plus mettre son veto, le gouvernement français abandonne les agriculteurs en rase campagne » .Dans une tribune au « Monde », la députée européenne « insoumise » Manon Aubry estime que les conséquences seraient désastreuses si la France venait à finalement donner son accord à la signature du traité, voulue par la majorité des Etats membres de l'Union européenne.

- La BNF n'entend ni vendre ni louer l'une des tours de la bibliothèque François-Mitterrand, à Paris .Gilles Pécout, le président de la Bibliothèque nationale de France, veut rassurer les salariés. En revanche, trois autres sites seront effectivement cédés. Des ventes qui permettront en partie de financer le futur centre de conservation d'Amiens.

- Moody's lance à son tour un avertissement à la France sur son déficit public .L'agence américaine ne croit pas à l'objectif de baisse affiché par Michel Barnier, mais accorde un sursis à Paris avant d'abaisser sa note si la situation ne se redresse pas.

- L'agence Moody's conserve la note de la France, mais abaisse la perspective à « négative » .La note de la dette souveraine du pays reste à Aa2, mais l'agence de notation ouvre la voie à une baisse. Cette décision était attendue, en plein débat à l'Assemblée sur l'effort de 60 milliards d'euros envisagé par l'exécutif dans son projet de budget pour 2025.

- Contamination aux salmonelles : rappel massif d'œufs dans la France entière .Quatre rappels différents ont été publiés par le site officiel Rappel Conso, au sujet d'œufs vendus par plusieurs enseignes, mais aussi distribués par Les Restos du cœur.

- Doliprane : la grève est suspendue sur le site de production de Sanofi à Lisieux .Des débrayages sont attendus à partir de lundi 28 octobre. Il s'agira de « journées coup de poing » pour « marquer les esprits », a prévenu un délégué syndical de l'usine.

- L'Algérie, l'Angola, la Côte d'Ivoire et le Liban ajoutés à la « liste grise » du GAFI, l'organisme de lutte contre le blanchiment .Le Groupe d'action financière (GAFI) a, en revanche, enlevé le Sénégal de cette liste « de surveillance renforcée ».

- Google condamnée à verser 26,5 millions d'euros à une entreprise française .Le jugement, rendu par le tribunal de commerce de Paris lundi 21 octobre, relève que la société de nouvelles technologies américaine, par le biais de deux services de publicité en ligne, a avantagé ses propres outils au détriment de sa concurrente Equativ.

- « Pour une assurance complémentaire gérée par la Sécurité sociale » .Un collectif de cinq médecins dénonce, dans une tribune au « Monde », les « doublons » des frais de gestion entre Assurance-maladie et assurances privées, suggérant d'économiser de ce côté plutôt que d'augmenter le reste à charge des assurés.

- Espérons que la « solidarité à la source » ne rejoindra pas « le grand cimetière des réformes structurelles » .Emmanuel Millard et Charlotte Poulon, spécialistes des finances publiques, appuient, dans une tribune au « Monde », le principe d'une fusion et d'une automaticité des prestations d'aide sociale.

- Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A quasiment stable au troisième trimestre .Les chômeurs sont 5,4 millions, en incluant ceux ayant une activité réduite. Cela représente une hausse de 0,2 % ce trimestre et de 0,8 % sur un an selon la Dares.

- « Il est temps de rééquilibrer l'effort de financement vers l'innovation dite “sociale” » .La consultante et chercheuse Laura Douchet propose, dans une tribune au « Monde », d'étendre le bénéfice du crédit d'impôt recherche aux associations et collectivités qui innovent dans les secteurs de l'éducation, de la santé, des soins sociaux et de l'environnement.

- Le journal « Libération » victime d'une attaque de type rançongiciel .En raison de la cyberattaque, le bouclage du journal papier de l'édition du week-end a été chaotique, mais réussi vendredi soir.

- Loi d'orientation agricole : « Le seul critère incontournable pour garantir l'avenir de notre agriculture est la qualité de la vie de nos sols » .Adoptée en première lecture à l'Assemblée en mai, avant que son parcours parlementaire soit interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale, la loi d'orientation agricole devrait revenir sous peu à l'agenda. Or, sa première version trahissait une vision de l'agriculture dépassée et vouée à l'échec, estime Xavier Planty, agriculteur et viticulteur, dans une tribune au « Monde ».

- La baisse du montant des droits télévisuels du football pourrait menacer le financement du sport en France .Le produit de la « taxe Buffet », assise sur les droits télévisuels du football, s'est érodé ces dernières années. Or elle finance l'Agence nationale du sport, qui met en œuvre les dispositifs en faveur de la pratique sportive.

- Dans la campagne au nord de Nantes, « biclous » et « bagnoles » apprennent à se partager la route .La communauté de communes d'Erdre et Gesvres (Loire-Atlantique) fait référence en matière de politique du vélo en milieu rural et périurbain. Elle prévoit 190 kilomètres de pistes cyclables à l'horizon 2030. Cette nouvelle cohabitation n'est pas sans provoquer des conflits d'usage.

- Alain Trannoy, économiste : « Inverser la logique de préparation du budget » .Le directeur d'études à l'EHESS suggère, dans une tribune au « Monde », de financer les dépenses de la transition par une dette perpétuelle, et les dépenses d'adaptation par des hausses d'impôt sur les plus riches.

- A Ajaccio, l'impact économique des paquebots de croisière l'emporte .D'après une étude commandée par la chambre de commerce et d'industrie locale et portant sur la saison 2023, les retombées liées aux croisières représentent 27 millions d'euros, dont 5,6 millions de taxes portuaires.

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LES ECHOS

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