Revue de presse : l'info à la une du 28/01/2025

Presse française boursière et financière du mardi 28 janvier 2025.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- L'intelligence artificielle, Janus et le manageur RH .Avant d'entraîner leurs équipes dans l'adoption de l'intelligence artificielle, les encadrants et les responsables des ressources humaines doivent d'abord se préoccuper de ses impacts sur leur propre poste, estime dans sa chronique le juriste Jean-Emmanuel Ray.

- Plan épargne-retraite : des performances difficiles à mesurer .Placement de long terme par excellence, le PER propose plusieurs options de gestion qui ne facilitent pas les comparatifs.

- Les ambitions de la Coordination rurale, syndicat contestataire, dans l'ombre de l'extrême droite .En campagne pour les élections des chambres d'agriculture qui se tiennent jusqu'au 31 janvier, le syndicat contestataire tient un discours de rupture contre les élites et la mondialisation, proche de celui du RN.

- Le plein-emploi, l'objectif inaccessible d'Emmanuel Macron .Atteindre un taux de chômage de 5 % en 2027, comme le visait le chef de l'Etat, paraît de plus en plus improbable, alors que plus de 100 000 demandeurs d'emploi supplémentaires se sont inscrits à France Travail en 2024. Mais le gouvernement de François Bayrou garde l'espoir de s'en rapprocher.

- Nvidia perd 600 milliards de dollars en capitalisation boursière et entraîne le nasdaq dans sa chute .Le cours du fabricant de semi-conducteurs s'est effondré, conséquence des bons résultats de l'application chinoise d'intelligence artificielle DeepSeek, qui met à mal la suprématie américaine sur l'IA.

- Coca-Cola rappelle massivement des canettes et bouteilles en Europe, en raison d'une teneur trop élevée en chlorate .Le retrait concerne des boissons Coca-Cola, Sprite, Fanta, Fuze Tea ou encore Minute Maid, sorties de l'usine de la firme américaine à Gand, en Belgique. En France, seules des canettes de Fuze Tea pêche et des bouteilles de Coca-Cola sans sucre en verre consigné seraient concernées.

- Le patron du groupe de presse Ebra épinglé pour avoir « aimé » des messages d'extrême droite sur les réseaux sociaux .Dans une tribune publiée dimanche 26 janvier, Philippe Carli, le président du groupe de presse de l'est de la France, s'est dit « désolé » d'avoir « liké » plusieurs posts de personnalités issues de la droite radicale. Mais la colère ne retombe pas dans l'entreprise qu'il dirige.

- En grandes difficultés, la marque de mode The Kooples change de main .Six ans après avoir racheté la marque, le groupe suisse Maus Frères la cède à Verdoso, spécialiste de la restructuration d'entreprises.

- La start-up chinoise DeepSeek crée une onde de choc sur le secteur de l'IA .En développant des modèles d'intelligence artificielle aussi performants que ceux des leaders américains mais avec moins de ressources, DeepSeek fait vaciller les marchés.

- Ubisoft annonce la fermeture d'un studio anglais et plusieurs restructurations en Europe, 185 employés licenciés .Ces nouveaux licenciements s'ajoutent aux 277 postes supprimés après l'annonce en décembre de l'arrêt du jeu de tir en ligne « XDefiant », faute d'avoir trouvé son public.

- A l'ESJ Paris, les professeurs aimeraient bien être payés .Plus de deux mois après le rachat de l'école de journalisme parisienne par un consortium de grandes fortunes (Vincent Bolloré, Rodolphe Saadé, Bernard Arnault, etc.), des intervenants craignent de voir des sommes qui leur sont dues passer par pertes et profits.

- Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi en forte hausse au quatrième trimestre 2024 .Le nombre de personnes inscrites à France Travail en catégorie A (sans activité) est de 3,138 millions. Cette hausse de 3,9 % au quatrième trimestre en France (hors Mayotte) est la plus forte en une décennie en dehors de la crise du Covid-19.

- Des soupçons de « dysfonctionnements » pour les élections aux chambres d'agriculture .A mi-parcours, le scrutin s'étant ouvert le 15 janvier et devant s'achever le 31 janvier, la Confédération paysanne a tiré le signal d'alarme. Elle estime que « le droit de vote des électeurs et des électrices n'est pas garanti par le ministère et les préfectures ».

- DeepSeek : « La Chine sème la confusion dans l'intelligence artificielle » .La start-up chinoise est venue bousculer l'hégémonie de l'IA américaine en présentant un robot conversationnel qu'elle dit capable de concurrencer ChatGPT d'Open AI pour beaucoup moins cher. L'effet a été immédiat, entraînant une chute des valeurs européennes, asiatiques et américaines liées à l'IA, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Tempête Herminia : les images de Rennes sous les eaux .Le chef-lieu breton, Rennes, subit les crues les plus importantes depuis plus de quarante ans. L'Ille-et-Vilaine a été placée en vigilance rouge.

- Face à la crise viticole, le domaine gascon du Tariquet en difficulté .Les propriétaires du domaine du vin blanc ont annoncé, lundi 20 janvier, son placement en procédure de sauvegarde, auprès du tribunal de commerce d'Auch, avec une période d'observation de six mois renouvelables.

- De Biden à Trump, un continuum pour empêcher l'hégémonie technologique chinoise .Les Etats-Unis multiplient les restrictions pour éviter que la Chine devienne le géant mondial de la technologie, ou au moins pour ralentir ce mouvement, au détriment parfois des entreprises américaines.

- Néolithe, la start-up industrielle française qui transforme des ordures en matériaux de construction .A l'heure où l'industrie connaît de nouvelles difficultés en France, l'histoire de cette jeune entreprise, qui a passé le cap industriel avec la construction de sa nouvelle usine près d'Angers, détonne.

- Aux Restos du cœur, « on voit de plus en plus de travailleurs précaires » .L'antenne de Beaucaire, dans le Gard, accueille davantage de personnes qui ne gagnent pas assez pour vivre. Une « conséquence directe de l'inflation ».

- Comprendre les règles du démarchage téléphonique, qui pourraît être plus encadré par l'Assemblée nationale .Malgré une loi et plusieurs décrets depuis 2020, le flou concernant le démarchage téléphonique reste total pour une partie des consommateurs.

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LES ECHOS

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