Revue de presse : l'info à la une du 29/07/2024

Presse française boursière et financière du lundi 29 juillet 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- « La fin de l'accès public au registre des bénéficiaires effectifs marque un recul de la transparence financière » .Patrick Lefas, président de Transparency International France, déplore dans une tribune au « Monde » que le gouvernement ait limité l'accès au registre des personnes physiques contrôlant les entreprises aux seules entités « autorisées ».

- Le paracétamol made in France, enjeu de souveraineté .Doliprane, Efferalgan, Dafalgan… L'antidouleur le plus consommé dans l'Hexagone est devenu un enjeu de souveraineté nationale depuis la crise due au Covid-19. Le retour de la production de son principe actif, prévue à la fin de 2025, garantira une autonomie stratégique à ce médicament. Mais la bataille de la relocalisation est un défi.

- Quand le client de l'attraction fait un salto interdit .L'indemnisation d'un accident survenu lors d'un « free fall » est limitée à 30 % du préjudice subi par l'usager, en raison de la faute qu'il a commise.

- Sur les côtes italiennes, les sables de l'entre-soi .« Plages d'Italie » (1/6). Des rives de la mer Méditerranée à celles de l'Adriatique, les innombrables plages du pays racontent, à leur façon, ses splendeurs et ses misères. Beaucoup sont privées, gérées par 6 592 établissements balnéaires, bien décidés à préserver ce business typiquement italien.

- Au Japon, les aéroports au bord de la panne sèche .Le manque croissant de kérosène empêche les aéroports nippons d'assurer cent quarante vols supplémentaires par semaine, et ainsi de réaliser les aspirations touristiques du pays.

- Au Parlement européen, Rima Hassan porte plainte à son tour contre François-Xavier Bellamy .Après des messages adressés par l'« insoumise » à son collègue LR, qui a œuvré pour l'empêcher d'accéder à la vice-présidence de la commission des droits de l'homme, le Parlement a décidé d'ouvrir une enquête sur le comportement de l'eurodéputée, suspectée d'avoir enfreint le code de conduite de l'institution.

- JO 2024 : ce que l'on n'a pas vu de la cérémonie d'ouverture et ce que certains ont voulu voir .Entre séquences annulées, escamotées et même censurées dans certains pays, le spectacle de vendredi soir n'a pas révélé toutes les splendeurs qui avaient été imaginées par ses concepteurs.

- Sabotages sur les lignes TGV : la SNCF annonce la fin des réparations et une reprise du trafic à la normale lundi .Ce dimanche, la situation sur l'axe Atlantique est « quasi normale » et « 3 TGV sur 4 » circulent sur l'axe Nord, « sans aucun allongement de temps de parcours désormais ».

- Les entreprises françaises en difficulté, des emplois menacés .Dans de nombreux secteurs, les annonces de défaillances se multiplient, avec des centaines d'emplois menacés. Une situation provoquée par la baisse de la demande et les difficultés à rembourser les aides versées par l'Etat durant la pandémie.

- Francis Chouat, ancien maire d'Evry et ex-député de l'Essonne, est mort .L'ancien élu, qui a accompli une partie de son parcours politique dans le sillage de Manuel Valls, avait annoncé en avril 2023 être atteint d'un cancer.

- Au Venezuela, l'enjeu économique : « Notre pays est assis sur une mer de pétrole et nous n'avons pas l'électricité » .Entre 2014 et 2020, le pays a perdu 75 % de son PIB, poussant une partie de sa population à émigrer et faisant de l'économie un enjeu du scrutin de ce dimanche 28 juillet.

- Ecole : à Toulouse, une amende de 30 euros pour les parents en retard le soir .La ville a annoncé mettre en place un « forfait » pour tout retard enregistré à la sortie des écoles élémentaires et maternelles, où l'accueil périscolaire ferme en théorie à 18 h 30. Un système contesté, déjà en place à Strasbourg ou à Bordeaux.

- Sabotage de voies ferrées : la SNCF prévoit encore des perturbations et retards dimanche ; le retour à la normale prévu lundi .Neuf TGV sur dix pourront circuler dès la mi-journée sur les axes Bretagne et Sud-Ouest. Sur la ligne Nord, le trafic restera limité à sept trains sur dix, avec des retards d'une à deux heures. La circulation a repris normalement sur la ligne Est.

- Nickel néo-calédonien : l'arrêt de KNS, un désastre annoncé pour la province Nord .Faute de repreneur, le groupe métallurgique a annoncé, vendredi 26 juillet, le licenciement de 1 200 salariés. Une catastrophe pour la province Nord, dont l'essor économique et social reposait sur cette usine. Et, au-delà, pour les comptes sociaux de la Nouvelle-Calédonie.

- Les pays du G20 s'engagent à « coopérer » pour taxer les super-riches .Réunis au Brésil pour préparer le sommet du G20 prévu en novembre, les ministres des finances du groupe des grandes économies mondiales ne sont toutefois pas allés jusqu'à s'accorder sur un impôt mondial.

- La parade olympique de Bernard Arnault sur la Seine .Puissant sponsor des Jeux de Paris 2024, le patron du groupe LVMH, leader mondial du luxe, a réussi à donner à ses marques une audience planétaire : des tenues des artistes, lors de la cérémonie d'ouverture, aux médailles, en passant par le parcours de la flamme.

- Après l'« attaque massive » contre la SNCF, le profil et les motivations des saboteurs restent inconnus .L'enquête est suivie par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée du parquet de Paris, et la sous-direction antiterroriste a été saisie. La circulation des trains restera perturbée, samedi, avec deux TGV sur trois sur l'axe Bretagne-Sud-Ouest, et 80 % dans le Nord. Le trafic est totalement rétabli dans l'Est.

- « Attaque massive » contre la SNCF : ce qu'il faut retenir .La SNCF a publié ses prévisions de trafic pour samedi : deux TGV sur trois circuleront samedi sur l'axe Atlantique et 80 % sur l'axe Nord, le trafic sera normal sur l'axe Est.

- La verrerie Duralex reprise par les salariés .Le tribunal d'Orléans valide le projet de SCOP des salariés de Duralex, dans l'agglomération d'Orléans. Avec ses 228 salariés, cette usine de verres réputés incassables frôlait la liquidation judiciaire.

- Les constructeurs automobiles sous la pression des normes CAFE d'émissions de CO2 .En 2025, un durcissement de cette norme qui définit une trajectoire de réduction des émissions pour les voitures obligerait les constructeurs à vendre plus de « wattures » (véhicules électriques) ou à réduire leur production.

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LES ECHOS

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