Revue de presse : l'info à la une du 30/07/2024

- Sabotages à motivation politique ou actes de délinquance ordinaire ? Ce que l'on sait des dégradations d'infrastructures de la SNCF et de SFR .Après les actes de vandalisme commis la nuit précédant la cérémonie d'ouverture des JO sur le réseau TGV, des câbles de télécommunications ont été détériorés dans la nuit de dimanche à lundi. Alors que le ministère de l'intérieur désigne l'ultragauche, la justice et les services d'enquête invitent à la prudence.

- Chamonix va à son tour réguler les locations saisonnières .La ville alpine et sa communauté de communes veulent réduire le nombre de biens proposés en location saisonnière pour amoindrir la crise du logement, qui touche les résidents permanents.

- Une plainte contre « X » a été déposée en France dans l'affaire des airbags Takata .Un cabinet d'avocat qui défend un collectif de près de 1 500 clients a saisi la procureure de la République de Versailles. Stellantis accélère le rythme des remplacements.

- Les travaillistes britanniques découvrent un « trou » de 22 milliards de livres dans les finances publiques .Face à l'ampleur du déficit public, la chancelière de l'Echiquier, Rachel Reeves, a annoncé, lundi 29 juillet, des coupes budgétaires et des hausses d'impôts. A la City de Londres, on s'organise déjà pour y échapper.

- Rapprochement France 3-France Bleu : pour le lancement d'« ICI », il faudra encore attendre .Le déploiement de la marque qui remplacera, à terme, les appellations France 3 et France Bleu démarrera un peu plus tard que prévu. France Télévisions et Radio France s'en rejettent la responsabilité.

- Nouvelle-Calédonie : l'Etat débloque 14,2 millions d'euros pour sauver le gestionnaire du système électrique Enercal .Enercal, dont l'actionnaire principal est la Nouvelle-Calédonie, affichait au 30 juin un déficit de 18,9 milliards de francs (150 millions d'euros).

- Comment la petite Lituanie est devenue un géant des transports routiers en Europe .Profitant du marché unique européen, les camionneurs lituaniens ont pris, à coups de dumping social, le contrôle du marché, à l'image du géant du secteur, Girteka.

- La Silicon Valley soutient Kamala Harris, mais espère des contreparties .La vice-présidente américaine, probable candidate démocrate à la présidentielle contre Donald Trump, est perçue comme davantage « probusiness » que Joe Biden.

- La vente du Doliprane crée des frictions entre Sanofi et Bercy .Le leader français de l'industrie pharmaceutique compte se séparer d'Opella, sa filiale de médicaments sans ordonnance, qui abrite l'antidouleur vedette des pharmacies.

- Temps de travail : les vendanges sept jours sur sept .Un décret publié le 10 juillet autorise la suspension du repos hebdomadaire dans certaines activités agricoles. Cette vieille revendication des producteurs de champagne, satisfaite par Catherine Vautrin et Marc Fesneau, divise les syndicats.

- Télécoms : une brouille entre SFR et La Poste paralyse la vente de leur filiale commune .Les deux partenaires se déchirent sur la répartition des 950 millions d'euros que Bouygues Telecom est prêt à payer pour La Poste Mobile.

- Des réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs victimes de « sabotages nocturnes » dans six départements .Les départements concernés sont les Bouches-du-Rhône, l'Aude, l'Oise, l'Hérault, la Meuse et la Drôme. La situation semblait revenir à la normale en fin de matinée, avec un nombre de pannes signalées par les internautes en forte baisse.

- Sabotage sur les lignes TGV : tous les trains circulent désormais « normalement » d'après la SNCF .Le ministre de l'intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a affirmé lundi matin que les services de renseignement avaient identifié « un certain nombre de profils qui auraient pu commettre » ces sabotages.

- « La fin de l'accès public au registre des bénéficiaires effectifs marque un recul de la transparence financière » .Patrick Lefas, président de Transparency International France, déplore dans une tribune au « Monde » que le gouvernement ait limité l'accès au registre des personnes physiques contrôlant les entreprises aux seules entités « autorisées ».

- Le paracétamol made in France, enjeu de souveraineté .Doliprane, Efferalgan, Dafalgan… L'antidouleur le plus consommé dans l'Hexagone est devenu un enjeu de souveraineté nationale depuis la crise due au Covid-19. Le retour de la production de son principe actif, prévue à la fin de 2025, garantira une autonomie stratégique à ce médicament. Mais la bataille de la relocalisation est un défi.

- Quand le client de l'attraction fait un salto interdit .L'indemnisation d'un accident survenu lors d'un « free fall » est limitée à 30 % du préjudice subi par l'usager, en raison de la faute qu'il a commise.

- Sur les côtes italiennes, les sables de l'entre-soi .« Plages d'Italie » (1/6). Des rives de la mer Méditerranée à celles de l'Adriatique, les innombrables plages du pays racontent, à leur façon, ses splendeurs et ses misères. Beaucoup sont privées, gérées par 6 592 établissements balnéaires, bien décidés à préserver ce business typiquement italien.

- Au Japon, les aéroports au bord de la panne sèche .Le manque croissant de kérosène empêche les aéroports nippons d'assurer cent quarante vols supplémentaires par semaine, et ainsi de réaliser les aspirations touristiques du pays.

- Depuis la loi « antisquat », « les décisions d'expulsions sont devenues plus rapides et plus nombreuses » .Un an après la promulgation de la très critiquée loi contre l'occupation illicite des logements, juges, avocats et associations de lutte contre le mal-logement dénoncent toujours un texte déséquilibré.