La Banque de France table sur une croissance de l'économie française « modérée » de 0,2 % au deuxième trimestre.
« La Banque de France a estimé mercredi que l'économie française devrait croître à un rythme modéré, de 0,2 %, au deuxième trimestre, soutenue par la reprise des services, quand l'industrie et le bâtiment pâtiraient davantage de la flambée des coûts des matières premières. À ce stade, la guerre en Ukraine et les perturbations des chaînes de production liées aux restrictions sanitaires en Chine affectent davantage les prix payés par les entreprises que leur activité, estime la banque centrale française dans son enquête mensuelle de conjoncture. Lundi, l'Insee avait publié une prévision de croissance de 0,25 % pour le deuxième trimestre, après la stagnation du produit intérieur brut (PIB) enregistrée au premier, signe du net ralentissement de l'activité économique après la forte reprise de 2021 ».
Par ailleurs il est à noter que la banque centrale française n'a pas donné de prévision d'inflation pour les mois à venir.
« La croissance est modérée mais positive. Le souci numéro un des entrepreneurs et des Français, c'est l'inflation », a rappelé François Villeroy de Galhau de la Banque de France.
Le problème de cette analyse de la Banque de France, c'est que faire une prévision de croissance sans faire une prévision d'inflation, c'est un peu faire une prévision de ses ventes d'huile de tournesol pour un supermarché sans faire de prévision sur les pénuries d'huile de tournesol à un moment où il y a pénurie d'huile… Autant dire absurde parce qu'il manque des données fondamentales dans l'équation.
La Banque de France le sait comme nous le savons.
Encore une fois, ici nous ne sommes pas dans les prévisions économiques pures mais dans une forme de communication rassurante pour éviter que tous les agents économiques n'anticipent la récession et réduisent significativement leurs investissements et donc créent la récession !
Mais de vous à moi, surtout si vous êtes patron, c'est maintenant qu'il faut agir, très vite et très fort pour passer la prochaine crise et pas attendre et faire du trop peu et trop tard qui est le grand classique.
Charles SANNAT
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