1er levier, la baisse de la dépense publique pour le ministre du budget

Voici les principales déclarations du ministre du budget à la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale.

« La situation de nos finances publiques est grave », a redit ce mercredi à l'Assemblée nationale le tout nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin. Rétablir les comptes publics passera « prioritairement » par une baisse des dépenses, a-t-il dit.

« Oui, la situation de nos finances publiques est grave, et je n'irai pas par quatre chemins : en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6 % du PIB », alors qu'une règle européenne impose aux États membres de se tenir à une limite de 3 %, a indiqué ce mercredi, devant la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, le tout nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin.

Plus important encore… 

« Nous ne redresserons pas nos finances publiques avec d'une part la baisse de la dépense publique et de l'autre le levier fiscal en même temps, ça ne marchera pas. Nous redresserons les comptes en réduisant nos dépenses d'abord et prioritairement », a dit Laurent Saint-Martin devant la Commission des Finances. Et le ministre des Finances de promettre une présentation du Budget 2025 « dans deux semaines ».

La France a « obtenu » un report jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire financière à Bruxelles, a toutefois indiqué ce mercredi Laurent Saint-Martin.

Laurent Saint Martin vient de dessiner sans doute ce qui préfigure le budget.

Beaucoup de coupures dans les dépenses, et bien peu de hausses d'impôts, mais quelques-unes plus ou moins symbolique et politiquement marquantes pour dire que les “riches” aussi sont mis à contribution, mais bien évidemment la hausse d'impôts ne sera pas à la hauteur.

Si nos dépenses explosent… c'est parce que nos dépenses explosent, donc il faut se résoudre à dépenser moins.