21 ans, il a fallu attendre plus de 21 ans pour revoir le CAC 40, indice vedette de la bourse de Paris dépasser son record de 6 922 point du 4 septembre 2000.
Avec une clôture à 6 928 points, ce n'est un dépassement que de quelques points mais il est très symbolique et montre bien l'envolée des marchés financiers depuis le krach de mars 2020 du à la pandémie et aux confinements.
Cet emballement haussier n'est pas la conséquence d'une reprise économique saine, mais d'un mouvement spéculatif mondial qui repose avant tout sur l'injection de liquidités massives par les banques centrales et aux « quoi qu'il en coûte » menés dans le monde entier pour sauver les gens des confinements. Ils ont donc reçu des chèques. Beaucoup.
Le monde croule donc sous les liquidités et l'argent dont une partie importante va s'investir en bourse alors les taux d'intérêt restent anémiques.
Désormais, tout le monde a les yeux rivés sur le prochain seuil, encore plus symbolique, celui des 7 000 points.
Le traditionnel rallye de fin d'année n'est pas encore commencé « mais personne sur les marchés n'a envie de gâcher une si belle année boursière ! » comme le dit la Tribune.
C'est vrai.
Tout le monde va essayer de se gaver jusqu'au bout, même, si là aussi, les fondamentaux économiques devraient inciter à plus de prudence.
Charles SANNAT
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