
Le problème de la retraite par répartition, c'est que dans un monde normalement constitué on ne peut répartir que ce qu'il y a à répartir.
Dans un monde qui marcherait normalement, il y aurait un minimum retraite sous lequel personne ne devrait passer et pour le reste cela serait majoré ou minoré en fonction des cotisations perçues afin de maintenir parfaitement équilibré le système de retraite ce qui est globalement le cas pour les retraites… du privé et du régime général.
Pour les retraites versées par l'Etat et jamais provisionnées c'est la Bérézina et c'est 60 milliards de déficit chaque année payés par de nouvelles dettes et le creusement de notre déficit.
Alors Nicolas Baverez ne dit rien de très différent de ce que je dis.
Le problème n'est pas de savoir si vous avez bien cotisé pendant 42 ans et que vous “méritez” votre retraite ou que “vous n'avez rien volé”. Vous n'avez rien volé et vous avez bien cotisé, le problème c'est qu'aujourd'hui il n'y a plus assez de cotisant pour payer ces retraites. Je parle d'aujourd'hui.
Pas des réformes stupides que font nos gouvernements pour ceux qui prendront leur retraite dans 10 ou 15 ans.
Le problème budgétaire c'est maintenant.
“Le problème est clair : les retraités touchent 380 milliards d'euros pour seulement 320 milliards d'euros de cotisations générées. La situation est intenable !” pic.twitter.com/YfZbjuR0NF
— Public Sénat (@publicsenat) March 24, 2025
Il faut donc remettre le plus de gens possible au travail pour augmenter le niveau des cotisations et diminuer les dépenses sociales.
Nous pourrions aussi envisager de transférer les cotisations sociales qui pèsent sur les salaires et sur les travail sur les produits. C'est la TVA sociale. C'est exactement ce que fait Donald Trump aux Etats-Unis en transférant la fiscalité sur les produits via les droits de douane.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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