Du côté des Etats-Unis le président de la FED a expliqué que les taux pourraient rester plus hauts plus longtemps que prévu initialement. La bonne blague. L'inflation sera « endémique ».
Chez nous, la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a affirmé à Washington que la BCE était « dépendante des données mais pas de la Fed », en termes de calendrier de baisses des taux notamment.
Il est libre Max et Christine aussi.
« Nous sommes dépendants des données. Nous en avons eues en mars et un peu en avril. C'est sur cette base que nous devons prendre nos décisions et non sur la base d'une banque centrale dans le monde, dût-elle être la Fed », a affirmé la patronne de la BCE alors qu'il est question d'une première baisse des taux en zone euro en juin. Sans s'engager sur cette date, Mme Lagarde a redit observer en zone euro « un processus de désinflation ».
Hahahahahahaha…
Meuh non comme disent les vaches copines de mes poules par chez moi.
Le problème des taux en Europe, c'est la dette des Etats !
Voyons Christine.
Soyons sérieux.
Nous savons que les pays dirigés par les Mozart de la finance, ce qui fait un véritable orchestre d'ailleurs tant ils sont nombreux en Europe, ne peuvent pas supporter des taux élevés pendant… plus longtemps que prévu, sans que cela ne risque de créer… une crise de solvabilité.
« On a besoin d'avoir confiance dans ce processus, mais si cela continue dans le sens prévu, si on ne fait pas face à un choc majeur, on se dirige vers le moment où on doit modérer la politique monétaire restrictive », a-t-elle déclaré.
Cela tombe plutôt mal Christine car si Israël riposte à la riposte ce qui entraîne une riposte à laquelle il y aura riposte, côté « choc » nous risquons d'être gâtés.
Charles SANNAT
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