« Avec l'arme militaire, la Russie détient l'arme alimentaire ».
Ce n'est pas moi qui le dit.
C'est Henri Biès Peré, vice-président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (Fnsea) dans cet article de la Tribune.
« Grâce à ses investissements massifs dans l'agriculture, la Russie détient aujourd'hui un pouvoir géostratégique redoutable face aux pays qui dépendent de ses exportations alimentaires, explique . Une stratégie qui selon lui devrait servir de leçon à la France et à l'Europe ».
Une stratégie d'indépendance de longue durée.
« Depuis En 2014, les sanctions européennes conséquentes à l'annexion de la Crimée ont renforcé la décision de Vladimir Poutine d'investir 52 milliards de dollars dans l'agriculture, afin de ne plus dépendre de l'extérieur en alimentation, et de ne plus craindre des pénuries en cas de sanctions occidentales. Depuis, importatrice de blé, la Russie est devenue le premier pays exportateur. De même, alors qu'avant 2014 elle n'avait quasiment pas d'élevages, aujourd'hui la Russie est autosuffisante en volailles et quasiment en viande de porc, grâce à des investissements massifs dans l'élevage industriel. Le réchauffement climatique l'a aidée, en rendant cultivables des terres auparavant inexploitables car souvent gelées ».
Cela fait des années que les Occidentaux « sanctionnent » la Russie de Poutine.
La Russie est une grande nation.
Qu'a -t-elle fait ?
Elle a renforcé sa résilience et son autosuffisance pour renforcer sa souveraineté et son indépendance.
Aujourd'hui la Russie de Poutine est « prête » et le « timing » de la guerre ne doit rien au hasard.
La guerre était inéluctable dans l'esprit du maître du Kremlin. Ne vous y trompez pas.
Pendant que nous chantions, cela fait 10 ans que la Russie se prépare à la guerre.
Nous allons danser maintenant.
Charles SANNAT
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