D'après cet article qui nous vient des Américains et de la chaîne économique et financière CNBC, la BCE pourrait augmenter ses achats d'obligations d'un autre paquet de 1 000 milliards d'euros.
Plus tôt ce mois-ci, la BCE a étendu son programme d'achat d'urgence en cas de pandémie (PEPP) de 600 milliards d'euros pour un total de 1 350 milliards d'euros dans le but d'atténuer les retombées de la pandémie de coronavirus.
L'ampleur sans précédent des achats d'actifs a réussi à apaiser les marchés financiers après un ralentissement historique alors que le coronavirus se répandait dans le monde, et les Européens devront maintenant porter leur attention sur l'inflation.
D'ailleurs il se pourrait que la décision la plus importante lors de la dernière réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE au début de ce mois soit la « révision à la baisse de l'inflation liée à la pandémie sur l'horizon de projection n».
Nous allons donc avoir des stimuli à une échelle qui n'a jamais été vue auparavant.
Alors que nous parlions de milliards de francs, puis de milliards d'euros, nous parlons désormais en paquet de 1 000 milliards d'euros, soit en demi PIB de la France !
Les risques d'inflation vont augmenter considérablement et nous aurons deux tendances lourdes dans les 3 années qui viennent.
Des taux 0 ou négatifs.
Des injections par milliers de milliards pour éviter l'effondrement.
C'est la fuite en avant qui a été décidé.
Au bout du processus de fuite en avant c'est la destruction de la monnaie.
Charles SANNAT
0 Commentaire