Hier j'étais l'invité d'Ecorama et de David Jacquot.
Le sujet ?
Les taux des banques centrales.
« Après un dernier relèvement de taux début mai, la Fed devrait bientôt y mettre fin, tout comme la plupart des banques centrales mondiales, à une exception. Pourquoi la BCE reste-t-elle à l'écart de cette fin de cycle monétaire ? »
Je vous y livre les éléments de réflexion qui me semblent les plus importants.
Pour résumer, la BCE ayant commencé son cycle de hausse des taux plus tardivement que la FED il est logique qu'elle soit en « retard » si l'on peut dire, mais la vraie question n'est pas là.
Désormais, les marchés anticipent l'arrêt de la hausse des taux aux Etats-Unis puis rapidement dans le reste du monde avant que les taux ne commencent à baisser à nouveau, l'inflation ayant été terrassée par les preux chevaliers des banques centrales.
Pourtant les choses pourraient être assez différentes de ce narratif trop simpliste.
La vraie question, le vrai sujet, c'est l'inflation va-t-elle devenir durable et structurellement plus élevée ou pas ? Si tel est le cas, alors l'économie mondiale peut-elle supporter des taux durablement plus élevés ? Faudrait-il garder l'objectif de 2 % d'inflation ou faudra-t-il le relever car intenable ?
C'est l'ensemble de ces thématiques que j'ai essayé de couvrir pendant ces quelques minutes. J'y reviendrai plus longuement dans le flash Stratégie que je suis en train de vous préparer sur l'assurance-vie, car évidemment, de ces analyses et de ces prévisions sur l'inflation, découlent les effets sur les taux, et des effets sur le niveau des taux découlera des conséquences sur le valorisation des obligations et donc des pertes latentes du système financier en général et des assurances-vie ou des banques en particulier.
J'invite ceux qui ont des sous à préserver et à protéger, à écouter attentivement cette émission. J'irai plus loin dans le dossier stratégies pour mes abonnés et je vous préviendrai quand il sera en ligne.
Charles SANNAT
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