Voici ce que nous rapporte le Figaro sur ce redémarrage du verrier Duralex qui vient de relancer sa production lundi sur son site historique de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), après cinq mois de mise à l'arrêt en raison des prix élevés de l'énergie selon un journaliste de l'AFP.
« L'État a été au rendez-vous, avec 15 millions d'euros pour aider au redémarrage de l'activité. (…) On a aujourd'hui un redémarrage, en grande partie parce que les prix de l'énergie ont baissé, mais aussi en partie parce que l'État a fait son boulot », s'est félicité le ministre délégué chargé de l'Industrie, Roland Lescure, en visite sur le site lundi matin. « On a mis en place des aides énergie qui ont été utiles », a-t-il estimé !!!
Haaaa, que j'aime les communiqués de réussite et de succès.
Les types qui vous mettent dans la mouise viennent se féliciter en public de la main qu'ils vous tendent pour vous relever après vous avoir poussé dans le fossé.
C'est remarquable d'hypocrisie.
Personne n'a demandé à Macron d'aller provoquer Poutine jusqu'à l'invasion de l'Ukraine.
Personne n'a demandé à Bruno Le Maire de ruiner l'économie russe.
Personne n'a demandé à se passer du gaz russe ou du pétrole.
« L'entreprise basée dans la banlieue d'Orléans avait mis son four en veille en novembre 2022 et placé l'ensemble de ses salariés en chômage partiel pour économiser sur l'énergie et préserver ses finances. «Sans l'aide de l'État, on n'en serait pas là, on aurait pris des décisions beaucoup plus drastiques il y a quelques mois», a abondé le président de Duralex, José-Luis Llacuna, qui a estimé les pertes du verrier à 2 millions d'euros pendant l'arrêt de la production. « Les 250 salariés de Duralex ont très bien tenu pendant ces cinq mois. (…) Ils sont tous là au rendez-vous », a-t-il apprécié ».
Il est aimable et poli le patron de Duralex, impossible de lui en vouloir, il faut bien faire bouillir la marmitte de ses 250 salariés, alors mieux vaut-être aimable avec l'Etat mais bon, il n'en pense pas moins quand on sait lire entre les lignes.
« Les prix de l'énergie se stabilisent un tout petit peu, même si c'est toujours au double ou au triple de ce que c'était avant. (…) Au prix du mégawatt/heure annoncé pour la fin 2022, c'était une folie de continuer à produire», a assuré le dirigeant, qui a déjà conclu des contrats avec les fournisseurs d'énergie pour 2023 et 2024. « L'énergie est achetée pour 2023 et 2024, ce n'est plus un sujet », a-t-il insisté, déplorant toutefois une certaine « frilosité de la demande ».
Et oui, il a sécurisé son énergie pour deux ans.
Génial.
Désormais, avec la gestion politique des flèches qui nous gouvernent, au mieux, nous avons 24 mois de visibilité.
Comment voulez-vous investir avec un horizon de retour sur investissement sur 10 ans quand vous ne savez même pas combien vous coûtera l'énergie dans deux ans.
Tout ceci est totalement délirant, et tout ceci était parfaitement évitable.
Ce sont nos vedettes des Palais qui nous ont poussé dans le fossé.
Charles SANNAT
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