Les poids lourds de la tech américaine pèsent de plus en plus « lourd » dans les indices Outre-Atlantique, et réussissent à délivrer des rendements financiers exceptionnels. Alors que les placements se concentrent sur une poignée de valeurs, faut-il s'inquiéter ? C'est la question à laquelle je devais tenter de répondre et apporter quelques éléments de réflexion lors de la dernière émission d'Ecorama.
La réponse est finalement assez simple.
Pour comprendre les indices boursiers US il faut bien comprendre qu'ils sont tirés par quelques valeurs d'exception, réalisant des chiffres d'affaires d'exception, ayant une croissance d'exception, et des bénéfices d'exception.
Les cours de bourse valorisent tout cela également et logiquement de manière exceptionnelle et il n'y a là rien de surprenant.
Google, Meta, Amazon, les GAFAM dirons-nous disposent de trésoreries impressionnantes et aussi, de positions dominantes que presque plus rien ne peux menacer.
Justement qu'est-ce qui pourrait faire vaciller ces géants ?
Deux choses.
1/ Les changements d'usages. C'est le cas d'Amazon, qui doit son succès à sa logistique militaire et extraordinaire, mais un tantinet polluante et très carbonée puisque l'on vous livre en 24 heures presque n'importe où dans le monde mais en camionnette diesel… Décarboner Amazon c'est prendre le risque de ralentir Amazon. Vous pouvez donc avoir un changement d'usage majeur mettant en péril le modèle économique de ce géant de la distribution (ce n'est pas une certitude, c'est possible, envisageable).
2/ Le risque juridique, allant de l'abus de position dominante à l'interdiction d'exercer comme cela pourrait être le cas par exemple pour Twitter dont la liberté de ton déplait très fortement en Europe par exemple, et où l'Union Européenne cherche à interdire ce réseau social. Très récemment, auditionné au Sénat US, le patron de Facebook a passé un très mauvais moment concernant l'utilisation faite par les pédophiles de ses réseaux sociaux. Le risque juridique est bien réel et peut s'avérer existentiel. Google n'est pas passé loin du démantèlement il y a quelques mois par exemple (ce n'est pas une certitude, c'est possible, envisageable).
Pour le reste ces entreprises sont devenues presque invincibles et les abonnés à la lettre STARTEGIES savent quelles sont celles qui sont dans la liste des valeurs que l'on peut acheter.
Dans tous les cas, n'oubliez jamais de diversifier vos actifs, même si cela implique de diminuer la rentabilité ou l'espérance de gains.
La diversification est un principe auquel il ne faut jamais déroger.
Charles SANNAT
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