Crise de l'immobilier et de la construction : les professionnels attendent le gouvernement de Michel Barnier de pied ferme.
“Le nouveau gouvernement est attendu au tournant par les professionnels de la construction immobilière. Le salon Batimat a débuté lundi, Porte de Versailles à Paris, au moment où la filière traverse une importante crise.
Selon les chiffres communiqués par le gouvernement, à la fin du mois d'août, le nombre de logements mis en chantier s'élevait à tout juste 270 000, soit 67 000 de moins sur un an, grosso modo -20 % par rapport à la même période de 2023. En cause, selon les professionnels, les difficultés pour obtenir un permis de construire, les taux d'intérêt élevés qui dissuadent les ménages qui le peuvent, d'investir dans l'immobilier, l'inflation du coût des matériaux (+30 % pour les prix du ciment ; +25 % pour l'acier), et certaines contraintes environnementales.
La loi ZAN (zéro artificialisation nette des sols), par exemple, règle législative imposée aux communes, réduit le nombre de terrains disponibles. Par ailleurs, la rénovation énergétique des bâtiments place très haut les normes, mais se heurte au manque de moyens des ménages pour engager les travaux. Ce qui nous plonge dans la problématique du pouvoir d'achat.
Les attentes des professionnels
Alors que le salon salon Batimat a débuté lundi 30 septembre, Porte de Versailles, à Paris, les professionnels attendent des mesures immédiates dans le cadre du Projet de loi de finance 2025 que le nouveau gouvernement est en train d'élaborer. Entre autres, le taux zéro élargi pour permettre aux ménages, notamment les plus modestes, d'accéder à la propriété ou encore le prolongement du dispositif Pinel qui prévoit une réduction d'impôts sur le prix d'achat d'un logement à condition qu'il soit mis en location.”
Si vous lisez l'édito de cette édition, vous verrez que le premier ministre a largement écouté les professionnels.
L'Etat a créé la crise du logement actuelle de toutes pièces.
L'Etat a créé les conditions de la crise par les DPE, par les interdictions de location brutales et trop rapides, par la mise en place de la ZAN et par son refus obstiné de revenir sur ses âneries.
Il aura fallu un nouveau gouvernement 5 ans après pour tenter de mettre fin à ce massacre qui était parfaitement prévisible.
Charles SANNAT
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