Tuomas Valimaki, est membre du conseil des gouverneurs de la Banque de Finlande. Cela peut ressembler à la seconde division des mamamouchis des banques centrales, mais c'est justement tout l'intérêt des « seconds couteaux », ils sont chargés de dire des choses que les premiers couteaux ne disent jamais en premier !
Ce sont des stratagèmes utilisés afin de faire passer les messages, pour habituer progressivement les esprits.
Pendant que les grands chefs disent qu'ils font une pause dans la hausse des taux, les mini-chefs, eux… préparent les esprits progressivement à la reprise de la hausse des taux ! C'est ainsi qu'il faut comprendre le sens de cette dépêche Reuters.
« L'action de la Banque centrale européenne (BCE) dans la lutte contre l'inflation est suffisante pour le moment mais de nouvelles hausses des taux d'intérêt ne peuvent être exclues, a déclaré mardi Tuomas Valimaki, membre du conseil des gouverneurs de la Banque de Finlande.
Depuis juillet 2022, la BCE a augmenté ses taux lors de chacune de ses réunions de politique monétaire mais une pause est attendue lors de la réunion du 26 octobre et le débat semble ouvert entre responsables de l'institut de Francfort sur la fin ou non du cycle actuel de resserrement monétaire.
« Les taux directeurs ont atteint des niveaux qui, s'ils sont maintenus pendant une période suffisamment longue, contribueront de manière substantielle au retour rapide de l'inflation vers notre objectif », a déclaré Tuomas Valimaki, des propos conformes au communiqué de la BCE du mois dernier.
« Cependant, au regard des risques concernant la trajectoire de l'inflation, cela ne signifie pas nécessairement qu'il n'y aura plus de hausses des taux d'intérêt », a ajouté Tuomas Valimaki, qui remplace le gouverneur de la Banque de Finlande, Olli Rehn, désormais candidat à la présidence du pays. »
Les taux risquent d'aller plus haut et plus longtemps que prévu ce qui va poser de multiples problèmes aussi bien sur la valorisation des différentes classes d'actifs… que sur les dettes souveraines et corporates avec du stress de crédit à venir.
Charles SANNAT
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