C'est le Figaro qui nous relaie cette dépêche de la très sérieuse AFP.
« Le déficit commercial de la France sur les biens s'est envolé à un record historique de 164 milliards d'euros en 2022, lesté par l'envolée des cours de l'énergie, a annoncé mardi le ministère du Commerce extérieur. Le déficit sur les biens a pratiquement doublé par rapport au précédent record de 84,7 milliards d'euros atteint en 2021, principalement en raison d'une multiplication par plus de deux des prix de l'énergie à l'importation, a précisé le ministère au cours d'une conférence de presse.
En revanche, un excédent record a été dégagé par les services. « On est malheureusement dans la continuité des années précédentes », a commenté le ministre du Commerce extérieur Olivier Becht au cours d'une conférence de presse, reconnaissant « un déficit extrêmement important » sur les biens, tout en se réjouissant de l'excédent record des services. La France est en déficit chronique depuis vingt ans, le dernier excédent commercial français sur les biens remontant à 2002 selon les chiffres de l'Insee ».
Des Mozart de l'économie aux manettes !
Voilà. Vous pouvez voir le résultat des politiques menées par les vedettes qui nous dirigent.
Dans le plus beau des palais, un Mozart de la finance nous disait-on. Heureusement, sinon qu'est-ce que cela aurait été n'est-ce pas ?
Dans celui de Bercy, l'homme qui voulait abattre la Russie… et qui a fait exploser nos prix de l'énergie… ici !
Brillant.
Une vedette (pas très rapide) à Bercy.
C'est pas ma faute dit le ministre !
« Le ministre a toutefois mis en avant le coût de la facture énergétique sur fond d'envolée des prix liés à la guerre en Ukraine et de perturbations sur le parc nucléaire français ayant contraint la France à importer de l'électricité. Ces prix de l'énergie à l'importation ont été multipliés par 2,1 par rapport à l'année précédente. « Sans surprise cela impacte à peu près de la même manière notre balance des biens », a souligné Olivier Becht. Rien que sur le gaz, les prix à l'importation se sont alourdis de 248 % à 59 milliards d'euros, contribuant à faire plus que doubler la facture de l'énergie l'an dernier à 115 milliards d'euros.
Outre la flambée des cours des matières premières, dont l'énergie mais aussi les métaux et l'agroalimentaire, le gouvernement met en cause la dépréciation de l'euro par rapport au dollar l'an dernier et les tensions sur les chaînes d'approvisionnement pour justifier les mauvais chiffres de 2022. Parmi les secteurs dynamiques figurent l'automobile, dont les exportations ont retrouvé quasiment leur niveau de 2019, l'aéronautique et le spatial, les parfums et cosmétiques, et les produits agricoles. »
Et oui, c'est la faute à l'agriculture, aux avions, à la voiture pas vendue, et surtout, surtout, à la guerre en Ukraine.
Economiquement les as des palais, nous sommes en train de se faire mettre la piquette par les Russes, parce que eux, ils peuvent chauffer à plus de 19° et c'est gaz à volonté, pour les Chinois pareil…
Organisons vite un pelleôThon pour Bruno.
Oui, envoyez vos pelles à Bercy. Pourquoi ?
Simple.
Maintenant que Bruno a touché le fond, nous devons l'aider… à creuser.
Charles SANNAT
0 Commentaire