Aggravation du déficit public, baisse des recettes fiscales : Bercy sonne l'alarme et prévient le prochain gouvernement
“Ce nouveau décrochage du déficit, évalué à 16 milliards d'euros sur 2024 est dû, selon Bercy, au surcroît de dépenses des collectivités. Le ministère prévient par ailleurs du risque de recettes inférieures aux prévisions.
Eric Coquerel et Charles de Courson ont leurs réponses. Après avoir été pressé par les responsables de la Commission des finances de l'Assemblée, le ministère de l'Economie et des finances a dressé le panorama des finances publiques dans un courrier, qui acte l'accélération du dérapage du déficit public.
Plus dynamiques que prévu, les dépenses des collectivités pourraient ainsi aggraver le déficit public de la France de 16 milliards d'euros en 2024, s'est inquiété Bercy lundi 3 septembre, dans une lettre adressée à des parlementaires.
Dans cette missive adressée aux rapporteurs généraux et aux présidents des commissions des Finances des deux assemblées, le ministre démissionnaire des Finances Bruno Le Maire et son ministre démissionnaire délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave s'inquiètent de l'”augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités”. Ce surcroît de dépenses pourrait “dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d'euros par rapport” à la trajectoire de déficit envoyée à Bruxelles au printemps. Le déficit pourrait ainsi gonfler à hauteur de 5,6% du PIB, loin de l'objectif initial du gouvernement (5,1%) et de celui du retour au cadre européen (3% en 2027).”
Les recettes baisses.
La dissolution a gelé totalement les investissements des entreprises.
La crise inflationniste et énergétique a fortement diminué les marges des entreprises et donc les impôts sur les bénéfices et ce n'est pas terminé loin de là. Il faudra beaucoup de temps pour reconstituer les marges des entreprises alors que toutes les charges restent orientées à la hausse.
Les taux en hausse dégradent tous les comptes y compris la charge de la dette pour le pays qui croule sous… 3200 milliards d'euros cumulés.
Bref, l'état est en train de perdre totalement la maitrise de ses comptes publics, par lâcheté financière et parce que l'assistanat est devenu la règle au lieu de la juste solidarité, parce que l'état créé des problèmes (y compris pour les entreprises) puis des usines à gaz pour tenter de réparer ses bêtises.
Entreprises et particuliers n'auraient pas ) être aidé si l'état ne prenait pas trop.
Nous sommes dans une situation incroyable, ou nous avons beaucoup d'argent, mais ou nous avons perdu tout bon sens et c'est sans doute cette perte de la raison et du bon sens qui est le problème le plus grave pour notre pays.
Dire aux gens qu'il faut travailler et vous passez pour un capitaliste de la pire espèce. Dire aux gens qu'il n'est pas normal de donner une “prime de noel” car ce n'est pas de la solidarité mais de l'assistanat et vous passez pour un capitaliste de la pire espèce. Dire que l'inactivité ne peut pas “rapporter” autant que le travail et vous passez pour un capitaliste de la pire espèce. Cette perte de la conscience du juste, de l'effort, de l'engagement rend notre redressement sans doute impossible.
Il faudra un effondrement total pour rendre “obligatoire” le sursaut.
Charles SANNAT
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