Haaaa… voilà des chiffres qui commencent à être plus conformes à la réalité sur le terrain.
Non pas que je veuille soutenir l'idée qu'il n'y aurait pas de croissance en France. Il y a de la croissance et la croissance est même d'ailleurs relativement soutenue.
Mais c'est une erreur d'appeler cela de la croissance.
Ce n'est pas de la croissance économique.
C'est du rattrapage économique !
Cela n'a donc rien à voir.
Nous avons donc une activité économique relativement soutenue puisque tout le monde veut rattraper le temps perdu et que ceux qui, comme moi, anticipent de nouveaux confinements veulent avancer aussi vite que possible avant de prochaines difficultés et blocages.
Mais… il y a les pénuries qui viennent pénaliser non pas cette reprise mais ce rattrapage.
La Banque de France anticipe une croissance de 0,75 % au 4e trimestre
« Le rebond de l'économie française devrait s'atténuer au quatrième trimestre, la plupart des entreprises enregistrant une progression de leur activité mais les problèmes dans les chaînes d'approvisionnement et les difficultés de recrutement continuant de peser, a déclaré lundi la Banque de France (BdF).
Le produit intérieur brut (PIB) de la France, deuxième économie de la zone euro, devrait progresser de 0,75 % sur la période octobre-décembre, a indiqué la banque centrale dans son rapport mensuel.
Les données de l'Insee montrent que l'économie française a progressé de 3 % au troisième trimestre, un rythme supérieur aux prévisions de la Banque de France qui anticipait une hausse de 2,3 %, ce qui lui a permis de retrouver plus tôt que prévu son niveau d'avant-crise sanitaire ».
C'est dans tous les cas une excellente nouvelle économique et mieux vaut voir un phénomène de rattrapage qu'une spirale déflationniste !
« Les entreprises interrogées par la BdF dans le cadre de son enquête de conjoncture mensuelle ont dit s'attendre en novembre à une amélioration de l'activité dans le secteur des services et à un léger ralentissement dans l'industrie et le bâtiment.
Parmi les dirigeants d'entreprises industrielles interrogés, 56 % ont dit être pénalisés par les problèmes dans les chaînes d'approvisionnement, un pourcentage stable par rapport à octobre. Dans le secteur automobile, ce taux s'élève à 86 %.
Pour la première fois depuis des mois, le pourcentage de dirigeants faisant part de problèmes d'approvisionnement dans le secteur du bâtiment a reculé, à 58 % contre 62 % le mois précédent ».
Je suis également d'accord avec ces résultats concernant les reculs des problèmes dans le BTP. Les matériaux de base sont à nouveau disponibles de façon générale et l'on retrouve aussi bien de l'OSB, du placo que de l'enduit en pot par exemple. Les prix, eux, se sont envolés, et Michel Edouard Leclerc, disait que ce n'était que le début de grosses hausses de prix.
Charles SANNAT
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