En Chine, il existe de gigantesques cimetières où s'échouent les voitures électriques neuves et abandonnées…
Vous avez bien lu et vous pourrez bien voir, neuves et abandonnées.
Mais derrière la façade reluisante, l'arrière-boutique exhibe des centaines de véhicules indésirables, écartés par des constructeurs gavés de subventions, dont certains ont été contraints de mettre la clef sous la porte, rapportait Bloomberg le 17 août 2023. Le média américain a publié une enquête sur les raisons de cette immense gabegie.
Dans plusieurs zones périphériques de villes chinoises, des centaines de véhicules électriques pullulent. À certains endroits, des mauvaises herbes poussent au milieu des champs. Les ordures jonchent le sol, alors que les véhicules restent figés, sans présent ni avenir, semblables à des fantômes.
Une allégorie du gâchis orchestré par l'État, qui a multiplié les incitations financières à destination de start-up lors de la dernière décennie.
Bien souvent (pour ne pas dire tout le temps) lorsque l'Etat donne des subventions, le montant des subventions sert à alimenter la hausse des prix et la spéculation.
Bien souvent ne rien faire est la solution la plus efficiente car si un marché est rentable alors il ne manquera pas d'investisseurs pour s'y lancer.
Le marché des véhicules électriques est un marché totalement artificiel.
Personne n'en veut, ni les consommateurs ni les constructeurs automobiles.
Ce n'est que par la contrainte réglementaire et légale d'un côté et la subvention massive des Etats de l'autre que ce marché aberrant est en train d'être monté au cric.
L'histoire jugera sans doute de manière assez sévère cette électrification à marche forcée du parc automobile, au bilan écologique et environnemental plus que douteux quand on prend en compte l'ensemble du cycle du soit disant véhicule « propre ».
Charles SANNAT
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