
« C'est un vrai parcours du combattant » : des centaines d'appels par jour, un logement pour huit demandes, la galère des étudiants reprend selon France Télévision et c'es vrai !
Nos dirigeants dans leurs délires technocratiques (et vous avez le droit d'envoyer cet article à vos députés qu'il faut chercher à convaincre sans cesse) veulent que nous ayons tous des logements derniers cris pour notre bien ! Mais le mieux est toujours l'ennemi du bien.
Le premier droit c'est un toit sur la tête, même s'il n'est pas terrible et encore plus pour les jeunes !
Faisons de l'économie en chanson et convoquons à la barre la « bohème ». Nous n'avions rien mais nous étions heureux.
Nous avons besoin de petits logements, pas terribles, mais abordables !
Quand on est jeune, on n'a rien ou pas grand chose, et ce n'est pas bien grave ! Il faut vivre aussi ces moments de disette et avoir la fierté de partir avec peu et de bâtir sa vie et son confort.
D'un point de vue macro-économique, si vous ne laissez pas les étudiants payer des logements pas chers, alors c'est la société qui paye les logements trop chers, et bien évidemment ils sont tellement chers qu'il ne peut pas y en avoir pour tout le monde.
Il faut donc lutter sans merci contre ce DPE stupide qui retire trop de logements du marché et amplifie une crise avec une transition stupidement conçue et pensée.
« Depuis le 2 juin 2025, date des premières réponses de Parcoursup, c'est la course contre la montre pour les étudiants à la recherche d'un logement. Dans de nombreuses villes, la tension immobilière est telle qu'il devient très difficile de se loger. Exemple à Montpellier.
Arthur Tronc a appris qu'il était accepté en prépa au Lycée Joffre à Montepllier, pour entrer dans une école d'ingénieur. Il s'est tout de suite mis à la recherche d'un logement pour s'installer avec son amie, étudiante elle aussi. « C'est un vrai parcours du combattant ! Il y a très peu de gens qui nous répondent… »
Des étudiants que je connais ont dû déménager plusieurs fois au cours de l'année entre colocations et appartements vétustes. Certains ont même dû aller à l'hôtel pendant plusieurs mois.
Dans les agences, la saison est lancé. Il faut répondre à une centaine d'appels par jour. Avec une offre plutôt faible : un logement pour huit demandes. »
Il n'y a aucune fatalité
Ce qu'il se passe est le résultat d'une vision idéologique et technocratique du marché immobilier.
Ceux qui dirigent et qui ne se trompent jamais vont donc aller encore plus loin dans les contrôles, les interdictions, et les limitations.
Nous connaissons le résultat, mais ils vont tout de même le faire…
Ils sont épuisants.
Charles SANNAT
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