Au 1er juillet ce sera la fin du tarif réglementé du gaz et il ne vous reste plus que 4 jours pour faire le bon choix.
4 jours.
Cela passe vite.
Que se passera-t-il si vous ne faites rien ?
Vous serez basculé automatiquement sur l'offre « passerelle », un bien joli mot et un terme élégant pour vous cacher le fait que vous aller vous retrouver avec un tarif de gaz variable.
Oui. Variable.
Indexé sur les prix du marché international du gaz.
Oui. Vous avez bien lu.
Ce marché où les prix ont été multipliés par 10 quand Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine sans, bien évidemment, vous demander votre avis quand au montant de votre facture de gaz.
Ce marché qui fluctue en fonction des règles européennes et des sanctions que Bruxelles prend à l'égard de la Russie et de son gaz sans vous demander votre avis sur le montant de votre facture et sur votre budget disponible.
Vous l'avez compris, tous ceux qui se trouvent aujourd'hui avec du gaz à la maison sont une situation de fragilité et dans une grande incertitude financière.
Je ne peux donc que vous inviter à souscrire une offre à prix fixe, surtout, que pour le moment les prix sont « bas » par rapport aux excès que nous avons vécus, et que rien ne dit que l'hiver prochain, les prix du gaz ne vont pas se mettre à flamber.
Nous avons beaucoup de chance. Profitez-en !
En fait, je pense que nous avons une fenêtre d'opportunité et de chance assez exceptionnelle, alors ne boudons pas notre plaisir… pour une fois.
Le marché est libéralisé au 1er juillet. En plein été. La demande de gaz est faible.
Les prix du marché bas.
C'est donc un bon moment pour souscrire une offre à prix fixe et éviter les envolées tarifaires de la rentrée et de l'automne.
Les gens sont rarement dans l'anticipation parce qu'ils sont pris par leur quotidien, le nez dans le guidon. On ne peut évidemment pas leur en vouloir ! Mon boulot à moi c'est justement d'aider à anticiper ceux qui n'ont pas le temps de le faire.
Les stocks avaient été remplis l'année dernière pour l'hiver 2022/2023 avant que l'embargo sur le gaz russe soit décidé et que les gazoducs Nord Stream soient détruits.
Nous avons passé cet hiver avec nos stocks.
Ils sont désormais vides.
Mais contrairement à l'année dernière nous ne les remplirons pas autant.
Et justement, c'est un silence de mort sur ce sujet.
Personne n'en parle.
Or, il ne faut pas avoir peur de ce que l'on parle, mais beaucoup plus de ce que l'on ne dit pas.
L'hiver prochain sera vraisemblablement bien plus tendu et difficile à passer que l'hiver dernier car nous n'aurons pas pu reconstituer nos stocks.
Conclusion ?
Les prix de cet hiver seront plus élevés que les prix de cet été.
Le conseil gratuit que je vous offre à tous bien volontiers, parce qu'il est évidemment d'intérêt public, c'est cette explication, et donc l'idée que souscrire une offre à prix fixe maintenant me semble plutôt une bonne idée !
Charles SANNAT
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