Vous savez, je suis de ceux qui pensent que la solidarité est essentielle.
Fondamentale même. Ce qui définit une société c'est la manière dont elle s'occupe de ses plus faibles et de ses plus fragiles.
Pourtant, s'occuper des plus faibles, ne veut pas dire leur offrir des I-phones derniers cris que je ne m'offre même pas alors que je travaille.
Et pour cause.
Regardez cette infographie passionnante du Figaro.
Un ménage très pauvre recevant que 6 980 € par an, se verra compenser par l'Etat c'est-à-dire par nos impôts et verra son revenu monter par transfert à 25 330 euros !
Pendant ce temps le « petit » riche ménage où Mr et Mme gagnent à eux deux 127 000 euros par an soit 63 500 euros par an chacun se verront ponctionner de presque 50 000 euros et l'Etat ne leur laissera « que » 78 480 euros.
Ceux qui osent dire qu'en France on ne lutte pas assez contre les inégalités racontent n'importe quoi.
C'est exactement l'inverse.
On lutte tellement contre les inégalités que l'on en est arrivé à confondre juste et nécessaire solidarité avec assistanat et médiocrité.
Nous en sommes arrivés au stade de la démotivation et où l'on maintient les gens dans l'assistanat, dans l'ennui, et dans la facilité de l'aide.
Le travail, l'effort, font grandir.
La paresse nous réduit, nous rétrécie et ralentit nos vies, nos réalisations.
Je ne parle pas forcément de travail rémunéré, je parle d'activité, de réaliser, de faire, de grandir, de construire, de bâtir.
Notre pays devient affligeant et cela se voit parfaitement dans ces chiffres.
Vous avez sous les yeux le nivellement par le bas.
Charles SANNAT
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