L'inflation a accéléré à 10,1 % sur douze mois au Royaume-Uni, au sommet en 40 ans et la plus forte des pays du G7, ce qui en fait le principal problème pour la Banque d'Angleterre et pour le gouvernement de Liz Truss.
« Après la petite baisse du mois dernier » quand elle se situait à 9,9 %, l'inflation est retournée à ses sommets du début de l'été », remarque Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l'Office nationale des statistiques (ONS).
Il note toutefois que si l'inflation reste « à un niveau historiquement élevé, les coûts auxquels sont confrontés les entreprises commencent toutefois à ralentir », notamment grâce à un net repli des cours du pétrole brut.
« L'inflation reste le principal problème économique pour la Banque d'Angleterre et le gouvernement », relève Victoria Scholar, analyste de Interactive Investor.
« Sans stabilité des prix, la crise du coût de la vie va continuer à peser sur l'économie en écrasant le budget des ménages comme les marges des entreprises », ajoute-t-elle.
Oui, et tout ce qui se dit ici sur l'inflation en Angleterre est également tout aussi vrai pour l'Allemagne et ses 11 % d'inflation annuelle.
Pour la France, nous sommes logés à meilleure enseigne puisque le gouvernement avait mis en place un bouclier tarifaire pour les particuliers.
Résultat logique l'inflation est nettement moins forte chez nous.
Vous pouvez monter les taux jusqu'au ciel, le problème c'est le cout de l'énergie et le mode de calcul du prix de vente de l'électricité partout dans le monde puisque nous avons tous voulu « déréguler » et faire du marché de l'énergie un marché comme les autres, alors que rien n'est plus faux.
J'insiste sur le fait que l'Europe continentale ne dispose pas de perspectives meilleures que celles de nos amis les Anglais.
Charles SANNAT
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