« Inflation des produits alimentaires : pourquoi parle-t-on d'un possible « mars rouge », c'est le titre de cet article de France Info qui revient sur les hausses de prix alimentaires attendues dans les rayons de nos supermarchés.
« En cause : grandes surfaces et fournisseurs discutent depuis le 1er décembre 2022, et jusqu'au 28 février, des conditions de vente des produits… y compris de leur prix. La présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Christiane Lambert, a prévenu dès le mois de décembre, sur franceinfo, que les prix resteraient « élevés » à l'issue de ces tractations, en raison de l' »explosion des coûts pour les agriculteurs », qui n'a pas entièrement été absorbée en 2022.
Fin janvier, Michel-Edouard Leclerc, président de l'enseigne du même nom, a ainsi déploré sur son blog qu'il y ait « peu de demandes d'augmentations [des fournisseurs] inférieures à 10 % » et que « la plupart » soient comprises « entre 10 et 30 % ». « Les marques de distributeurs ont déjà augmenté leurs prix l'an dernier. Le rattrapage va venir de ce que l'on appelle les grandes marques », détaille auprès du Parisien Lionel Maugain, journaliste spécialiste de la consommation au magazine 60 Millions de consommateurs. Et d'ajouter : « En réalité, le 'mur de mars' va durer jusqu'en juin, car la grande distribution va d'abord écouler les stocks aux anciens prix. Techniquement, le 1er mars ne sera donc pas vraiment le jour de bascule ».
Pour faire face à cette probable flambée des prix à partir du mois de mars, le gouvernement est en train d'étudier un « panier anti-inflation ».
« Face au risque d'une nouvelle hausse des prix, le gouvernement planche sur un « panier anti-inflation » afin de garantir aux consommateurs un prix stable, entre mars et juin, sur 50 produits de base. Parmi eux, cinq fruits et légumes dont trois bio, deux féculents, de la viande rouge ou blanche dont au moins une labélisée, du poisson, mais aussi des produits d'hygiène dentaire. En revanche, pas d'alcool ou de confiseries, assure le cabinet d'Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée du Commerce, au Parisien ».
Ha, je suis rassuré par Olivia de savoir que je pourrais payer plus cher mes bonbons ! La formule, la dialectique, fait passer une mauvaise nouvelle pour une bonne. « En revanche, pas d'alcool ou de confiseries, assure le cabinet d'Olivia Grégoire ». Cette manière de s'exprimer et de tordre la vérité devient tout simplement insupportable pour les Français.
On peut m'expliquer que les confiseries ne sont pas un article de première nécessité et qu'à ce titre les prix sont libres, mais que sur d'autres produits ils peuvent être encadrés.
Parfait.
Mais, qui va payer la différence ?
Si les fournisseurs, dans un monde libre et de libre échange doivent vendre les nouilles à 80 centimes le paquet mais que les Bulgares achètent les nouilles à 1.20 € le paquet, alors les fabricants livreront la Bulgarie. Pas la France.
Et vous savez quoi ?
C'est exactement ce qu'il se passe avec les médicaments. Les laboratoires livrent les antibiotiques en Bulgarie, plus à Paris, car les bulgares achètent deux à trois fois plus cher.
La seule chose que nos vedettes gouvernementales vont réussir à faire, c'est nous créer une pénurie de pates pour tous. Il n'y a pas à dire, ce sont des vraies nouilles.
Alors soit ce sera un blocage des prix qui entraînera des pénuries, soit ce sera sur la base du volontariat des enseignes, et cela ne sera qu'une mesure cosmétique dont nos chers mamamouchis ont autant le secret que l'habitude.
Charles SANNAT
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