« La première économie européenne souffre d'une crise « conjoncturelle » et « structurelle », affirment les principaux instituts de conjoncture allemands. Elle devrait enregistrer une croissance de l'ordre de 0,1 % cette année. Les instituts prévoyaient encore cet automne une croissance de 1,3 % pour l'Allemagne cette année, mais sont désormais plus pessimistes en raison de la lenteur du redressement de la consommation ».
En 2023, l'économie allemande a basculé dans le rouge avec une chute de 0,3 % de son PIB, plombé par la crise du secteur industriel. « Au cours de l'année, la consommation privée deviendra le moteur le plus important de l'économie », ont expliqué les cinq instituts (DIW, IFO, IFW, IWH, RWI) dans un communiqué commun. Or, celle-ci « s'est redressée plus tard et de manière moins dynamique que ne l'avait prévu [le groupement d'instituts] », ont-ils ajouté. Pour l'année 2025, les prévisions de croissance des instituts sont pratiquement inchangées, à 1,4 % (contre 1,5 % auparavant). »
Vous pouvez remercier le mécanisme européen de fixation des prix de l'électricité qui a laminé les entreprises allemandes en particulier les grosses industries qui ont besoin de grosses quantités électricité… pour fabriquer des produits qui ne valent pas toujours très cher d'où des délocalisations massives vers les Etats-Unis où l'énergie abondante et peu coûteuse coule à flots.
« L'Allemagne, longtemps locomotive de l'économie européenne, fait face à une crise de son secteur industriel, pilier de sa croissance, causée par la hausse des prix de l'énergie et par la baisse de la demande mondiale. »
Alorsz en Allemagne c'est le débat entre plus de dettes pour soutenir l'industrie.
Sauf que l'industrie allemande n'a pas besoin d'aides financières.
Elle a besoin d'énergie abondante et pas chère.
Charles SANNAT
0 Commentaire