L'américaine fiona scott morton renonce à bruxelles après une semaine de polémiques

Tout le monde sait bien que l'Union Européenne a plus que du mal à s'extraire de la tutelle envahissante de la puissante Amérique.

Il y a même un procès régulier en soumission aux Etats-Unis de la part des institutions de Bruxelles.

Alors quand le coup de l'Américaine Fiona Scott Morton économiste américaine, ancienne de l'administration Obama et ex-consultante pour les Gafam, nommée à un poste clé de la Commission européenne lié à la régulation des géants de la tech a été rendu publique, il ne fallait pas s'étonner que cela suscite une vive polémique et l'opposition de plusieurs élus européens et du gouvernement français.

Là… les liens avec les Etats-Unis devenaient tout de même un peu trop visible.

Enfin, plus c'est gros plus ça passe, alors ils ont tenté !

Finalement… « Fiona Scott Morton m'a informé de sa décision de ne pas accepter le poste d'économiste en chef de la concurrence. Je l'accepte avec regret », a expliqué la commissaire européenne  Margrethe Vestager sur Twitter. L'Américaine explique son retrait par la « polémique politique autour de la nomination d'une extra-européenne à ce poste ». Sans blague!!

Je propose de confier la direction des services secrets Français à la CIA…

D'ailleurs même notre phare du Palais, Emmanuel Macron « avait souligné avoir « beaucoup de respect » pour l'experte américaine. Mais « elle a été embauchée par beaucoup d'entreprises et devrait se porter en retrait de ces situations ce qui rend assez inopérant ce pour quoi on l'embauche », a-t-il estimé. Et d'ajouter : « Je pense que les Européens ont besoin de développer des compétences européennes, d'avoir une autonomie stratégique (…), il faut avoir une autonomie de pensée » et le recrutement de Fiona Scott Morton « n'est pas forcément la décision la plus cohérente à cet égard ».

Voilà.

Fin de ce psychodrame.

Pour le moment.

La prochaine fois, ils réussiront bien à mettre non pas des gens bien pro-américains à l'Union Européenne, mais bien des Américains directement. Pour le moment il reste encore un petit fonds de nationalisme et de patriotisme que quelques années de propagande supplémentaire finiront par détruire définitivement.

Charles SANNAT