Cela peut sembler étrange de prime abord mais patrons et syndicats sont d'accord contre le télétravail.
« Ça permet d'être plus efficace » : pourquoi de nombreuses entreprises françaises font marche arrière sur le télétravail… ça c'est le titre de propagande de cet article de France Info. Personne ne sait si c'est vrai. C'est même sans doute faux, tant les pertes de temps sont incalculable dans les bavardages incessants entre « collègues » et tant les temps de transports sont épuisant pour de très nombreux salariés. Alors il est dans les faits peu probable que le bureau « permette plus efficace.
Mais patrons comme syndicats sont pour le retour au bureau.
Pour les patrons et les managers il faut que « l'équipe se retrouve, qu'il puisse y avoir des meetings »
« Restent quand même deux jours de télétravail autorisés par semaine en essayant de laisser une latitude dans le choix des jours aux salariés pour permettre les week-ends prolongés ou anticipés. « Ce qu'essayent de faire nos managers, c'est de trouver une journée par semaine où toute l'équipe est là, précise Catherine Schilansky, DRH France d'Amazon. Parce que finalement, c'est aussi ça qu'on veut : que l'équipe se retrouve, qu'il puisse y avoir des meetings, des échanges et puis généralement les deux autres jours sont laissés à discrétion. »
Pour les syndicats… « Dans de nombreuses entreprises, les accords télétravail vont ainsi se renégocier à la baisse et coté syndicat la CFE-CGC y est plutôt favorable, assure Jean-Francois Foucard, secrétaire confédéral chargé du dossier : « Faire du télétravail dans un studio, être à plusieurs en télétravail au même endroit… Il y a plein de gens qui peuvent avoir des troubles musculosquelettiques. Deuxième sujet : on a désormais un outil qui s'appelle la visio. Si vous le faites à haute dose c'est nocif pour la santé, à un moment donné, on sature notre système nerveux… » Dernier point souligné par le syndicat : les tâches qui se feraient entièrement en télétravail seraient plus faciles à filialiser, voire à délocaliser. »
Vous voulez la vérité ?
Les entreprises ont besoin des réunions comme levier de propagande et pour exercer leur autorité et leurs manipulations sur les salariés et pour qu'ils soient soumis il faut qu'ils soient présents, les pressions sociales marchant beaucoup moins bien à distance.
Pour les syndicats c'est la même chose. Ils n'existent que par la présence des bureaux et des usines et les problèmes inhérents à la vie de bureaux. Un monde sans salarié au travail dans des bureaux, c'est un monde sans syndicat car avec beaucoup moins de problème.
Patrons et syndicats n'ont pas intérêt au télétravail qui menacent directement leur existence.
C'est une communauté d'intérêts fascinante qui vient de se créer et qui montre et démontre qu'aucune de ces deux catégories ne veut le bien de la troisième et qui est la plus importante… les salariés et les millions de gens qui travaillent.
La source de l'Article :
Charles SANNAT
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