N'oubliez pas, le Bitcoin c'est pour moi comme la vaccination, je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire, mais il y a des risques, et ces risques doivent être mentionnés et il faut faire son calcul risque/bénéfice qui, à chaque fois, dépend de sa situation personnelle.
Si vous êtes millionnaire, propriétaire de vos 12 maisons, que vous gagnez 30 000 euros par mois et que vous avez 12 millions d'euros de cash devant vous, vous amusez avec des cryptomonnaies même pour 500 000 euros n'aura aucun impact sur votre situation et votre patrimoine même si vous perdez tout !
Si vous êtes smicard et que votre épargne est de 5 000 euros et que vous misez tout dessus, gare aux mauvais coups !
Evidemment le risque majeur pour les cryptos c'est la régulation. Et côté Europe, les crypto et l'anonymat on déteste ça, car cela veut dire que rien ne peut être taxé. Or les pays européens ne vivent que de leur rapine des peuples à travers des impôts bien élevés par rapport à des services rendus de plus en plus pitoyables.
Voilà ce qu'en pense un site très pro cryptos !
L'Europe prête à la guerre contre Bitcoin et l'anonymat crypto – Un bain de sang à venir ?
« L'Europe, le grand ennemi des cryptos – Depuis début mai 2021, nous assistons à une vague de régulations sans précédent, touchant l'ensemble de l'écosystème crypto. Après la Chine qui a réprimé Bitcoin, ce sont les régulateurs à travers le monde qui se sont penchés sur les stablecoins et la lutte contre le blanchiment d'argent. Certains acteurs, à l'instar de Binance, sont ainsi la cible d'attaques répétées des régulateurs, comme s'ils avaient un message à faire passer. Avec cette nouvelle proposition de réglementation européenne, le message est clair : plus d'anonymat possible pour les cryptomonnaies.
La Commission européenne devient intraitable vis-à-vis des cryptos
La Commission européenne a dévoilé le 20 juillet son projet de réglementation sur le blanchiment d'argent. Le projet comprend notamment une section concernant les actifs numériques et l'identification des parties à une transaction. Cette disposition reprend les recommandations du Groupe d'action financière (GAFI) concernant la «?travel rule?». Cette règle impose aux acteurs financiers d'être en mesure d'identifier clairement l'émetteur et le bénéficiaire de toute transaction transfrontalière supérieure à 10 000 dollars.
Le projet prévoit d'étendre les règles du règlement 2015/847, relatif au blanchiment d'argent et à la « travel rule », aux transferts d'actifs numériques :
« Il vise à refléter dans le droit de l'UE les modifications apportées en juin 2019 à la recommandation du GAFI sur les nouvelles technologies pour couvrir les 'actifs virtuels' et les 'fournisseurs de services d'actifs virtuels' (VASP), en particulier les nouvelles obligations d'information pour les Crypto-Asset Service Providers (CASP) donneurs d'ordres et bénéficiaires aux 2 extrémités d'un transfert de crypto-actifs. »
Les entités identifiées comme des CASP, qui sont identiques aux VASP définis par le GAFI, devront collecter et partager des informations sur les émetteurs et les bénéficiaires impliqués dans les transactions entre CASP d'un montant supérieur à 1 000 dollars. Par conséquent, pour envoyer 1 000 dollars de cryptomonnaies d'un protocole à un autre, il sera nécessaire d'avoir rempli un KYC complet.
« Les modifications apportées aujourd'hui garantiront une traçabilité totale des transferts de crypto-actifs, tels que Bitcoin, et permettront de prévenir et de détecter leur éventuelle utilisation à des fins de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme. En outre, les portefeuilles anonymes de crypto-actifs seront interdits. »
La régulation est inévitable.
Or, ce qui fait l'intérêt des cryptos c'est évidemment l'absence de régulation, les cryptos c'est aussi l'argent au noir 2.0 !
Charles SANNAT
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