Les chiffres de l'inflation américaine du mois de décembre « se sont révélés conformes aux attentes ce jeudi, avec un IPC annuel à 6.5 %, après 7.1 % précédemment, et un IPC core annuel à 5.7 %, contre 6 % précédemment. En revanche, en données mensuelles, l'IPC a reculé de -0.1 %, contre 0% anticipé, ce qui constitue donc une légère surprise positive. Il s'agit de la première évolution négative de l'IPC US m/m en plus d'un an ».
En clair, les indicateurs économiques montrent que nous avons sans doute passé le pic d'inflation.
C'est assez logique.
La poussée inflationniste est très liée aux prix de l'énergie et au choc de la guerre en Ukraine. Ce premier choc est passé, et l'économie se réorganise de même que les flux. Donc la hausse des prix est en train de ralentir. Attention, ce ne sont pas les prix qui baissent. Ils restent toujours aussi élevés, et continuent même à monter.
Ils montent simplement moins vite.
Pour les marchés financiers c'est une excellente nouvelle, car du coup ils se disent que les taux d'intérêt ne monteront pas tellement plus haut, et que même ils pourraient baisser plus vite que prévu et alors les profits pourraient repartir de plus belle.
Le petit problème, c'est qu'il est fort probable, et c'est mon scénario central, que l'inflation soit désormais structurellement proche des 5 % par an, ce qui na nécessiter des taux plus hauts que ceux des 15 dernières années qui étaient à 0 ou négatifs.
Charles SANNAT
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