C'est un calcul très intéressant que vient de faire « 60 millions de consommateurs ».
Pour le magazine, l'inflation va coûter 1 080 euros par an à chaque Français.
Comment arrive-t-on à ce chiffre qui tient la route ?
« Avec 20 % de hausse, les carburants contraignent déjà à acquitter en moyenne 27 euros de plus par mois », tandis que les factures d'énergie, en hausse de 25 %, « provoquent des prélèvements supplémentaires d'un montant moyen de 32 euros par mois ».
Enfin, la « hausse générale de 7 % des produits de consommation courante, attendue cet été, entraînera une dépense supplémentaire de 30 euros par ménage chaque mois ».
Et cela nous amène à un 90 euros de dépenses de plus par mois soit 1 080 euros sur 12 mois. Le calcul du magazine « 60 millions de consommateurs » est cohérent.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Que si vous gagnez le Smic, vous êtes évidemment très sensible à cette augmentation des prix et si vous gagnez 10 000 euros par mois les 90 euros de plus à sortir sont négligeables et l'inflation n'est pas un problème.
De la même manière, si vous pouvez utiliser un transport en commun type parisien, quotidiennement, vous ne voyez pas la hausse des prix de l'énergie.
Pour le moment donc, les effets de l'inflation sont uniquement psychologiques pour les plus aisés, et déjà ressentis pour les plus modestes.
Il faut donc aider massivement les transports en commun pour que le plus grand nombre puisse se passer des voitures.
Il faut aussi aider ceux qui ne peuvent pas faire autrement que de se véhiculer parce qu'ils n'ont pas accès aux transports collectifs ce qui est très souvent le cas dans les zones rurales (et gilets jaunes). L'idée de la voiture électrique n'est pas mauvaise, mais il faudra sûrement aller plus loin, et ne même pas la facturer 100 euros, mais plutôt à une soixantaine d'euros par mois et les réserver aux zones sans transport en commun (rurales).
Pour l'alimentation l'aide la plus efficace serait de s'appuyer sur les banques alimentaires déjà existantes (Restos du cœur, Secours populaire et catholique par exemple).
Enfin, pour le chauffage, il faudra mettre en place un tarif social.
Charles SANNAT
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