« Les contrats commerciaux entre les supermarchés et leurs fournisseurs de l'agroalimentaire tardent à être signés lors de négociations annuelles « extrêmement tendues », alors que les industriels tentent de répercuter l'inflation sur leurs prix de vente, a indiqué ce mercredi le gouvernement. « A cinq jours de la fin des négociations, les taux de signature sont plus bas qu'à la normale. Il y a une différence de 20 points, en particulier pour les grands groupes », a souligné le cabinet du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie ».
Selon les données de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), « à ce stade, on serait à 75 % de signatures pour les PME, mais environ 30% pour les grands groupes », a rapporté le cabinet à l'issue d'un comité de suivi réunissant l'exécutif et les acteurs de la chaîne alimentaire. La tenue de ce comité, à une semaine de la clôture des négociations le 1er mars, est inhabituelle, « mais la situation l'imposait, parce que les négociations sont extrêmement tendues », a ajouté cette source.
Et cette année première année d'inflation très forte nécessitant un ajustement des prix à la hausse il est évident que de nombreux accords seront très difficiles à trouver.
La grande distribution est toujours terriblement violente dans ses processus de négociation et de nombreux rayons seront sans doute rapidement vides, non pas à cause de pénuries, mais parce qu'il va y avoir des déréférencements de produits que certains supermarchés refuseront de vendre si les producteurs ne baissent pas leurs prix.
La hausse de tous les coûts rend les baisses de prix presque impossibles.
Charles SANNAT
0 Commentaire