Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle pour l'économie mondiale.
En effet l'Opep réduit de deux millions de barils ses quotas quotidiens ce qui est la coupe la plus importante depuis 2020 et la pandémie de Covid-19.
« Les Etats membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunis mercredi 5 octobre à Vienne (Autriche), ont décidé d'une coupe draconienne de leurs quotas de production, afin de soutenir des prix affectés par les craintes de récession. Les treize membres de l'Opep, menés par l'Arabie saoudite, et leurs dix partenaires, conduits par la Russie, ont convenu d'une baisse de « deux millions » de barils par jour pour le mois de novembre, a annoncé l'alliance dans un communiqué.
Sans surprise, la nouvelle a provoqué une réaction glaciale de Washington. Joe Biden est « déçu de la décision à courte vue de l'Opep », selon un communiqué publié mercredi par la Maison Blanche. Le président américain s'échine depuis des mois à tenter d'endiguer l'envolée des prix qui érode le pouvoir d'achat des ménages, allant même jusqu'à se rendre à Riyad en juillet lors d'une visite très controversée ».
La dernière grande « bougie » verte sur le graphique des cours, c'est la hausse du prix du baril liée à cette annonce.
Les taux montent.
Le pétrole reste élevé et les pays de l'Opep ne veulent pas voir les cours s'effondrer comme lors de chaque récession. Il est fort probable qu'ils continuent à réduire la production en fonction de la diminution de l'activité économique pour maintenir le baril entre 80 et 100 dollars.
Les pays producteurs ne veulent pas brader leurs dernières gouttes de pétrole.
Charles SANNAT
0 Commentaire