En zone euro alors que la croissance s'essouffle la BCE a réduit ses taux d'intérêt de 25 points de base comme on dit en langage de banquier central, soit 0.25 passant les taux de 3.75 à 3.50 %.
La Banque centrale européenne n'a fourni aucun indice substantiel sur ses prochaines décisions.
La BCE continuera à être “data dependant” comprenez dépendante des données économiques pour ajuster le pilotage de la politique monétaire et donc des taux.
Le pic d'inflation est désormais derrière nous, et l'inflation est jugulée pour le moment.
Un pic d'inflation est toujours lié à un déséquilibre majeur. Le Covid pour les chaînes d'approvisionnement et la guerre en Ukraine pour l'énergie et les pénuries sur certains produits.
Une guerre contre Taïwan par exemple pourrait nous faire connaître un nouveau pic d'inflation (qui serait pire d'ailleurs et de l'ordre de 30 %).
Dans tous les cas la BCE reste prise entre le marteau inflationniste et l'enclume de la dette des Etats.
Les pays membres de la zone euros qui croulent sous les dettes comme la France ou l'Italie ne peuvent pas supporter des taux à 4 % pendant trop longtemps.
Logiquement ils devraient redescendre entre 1.50 et 2 % un taux où l'argent a un prix et ou les Etats restent solvables.
Charles SANNAT
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