La BCE prise au piège, c'est le titre de cet édito du Point.
« Non seulement elle ne peut juguler l'inflation, mais son objectif de stabiliser celle-ci à 2 % apparaît plus que jamais inatteignable.
Depuis deux ans et le début de la crise sanitaire, la BCE a renoncé à sa sacro-sainte indépendance en conduisant une politique entièrement au service de la politique budgétaire des gouvernements, en créant massivement de la monnaie pour financer les déficits publics et racheter les dettes des Etats.
À l'instar de nombreux autres métiers, celui de banquier central pourrait bien lui aussi être confronté prochainement à des difficultés de recrutement en raison non seulement de sa grande pénibilité et de son caractère hyperstressant mais aussi de la dégradation de son image et de sa perte de prestige auprès des opinions publiques. Réputés hier infaillibles et tout-puissants, censés être les gardiens vigilants et inflexibles de la stabilité des prix, les dirigeants monétaires occidentaux se sont laissés totalement déborder par une inflation qu'ils estimaient à tort provisoire et qu'ils sont aujourd'hui dans l'incapacité de juguler, provoquant la légitime colère des citoyens ».
Et oui, le Point vient de découvrir que les banques centrales sont au mieux incompétentes, ou au pire… malfaisantes !
Je penche pour la seconde solution, car depuis 40 ans, toutes les crises, je dis bien toutes les crises sont créées par les banques centrales lorsqu'elles décident de monter les taux d'intérêt dits « directeurs ».
Quand elles décident de ne plus donner de monnaie, alors les économies plongent. C'est une certitude.
Ce sont les banques centrales qui pilotent les cycles d'expansion ou de récession.
Pour le moment les banques centrales ont décidé que ce serait la récession.
Charles SANNAT
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