
L'article d'Auto Plus est intitulé “la Chine négocie avec l'Europe pour supprimer les taxes sur ses voitures électriques”.
L'idée “géniale” de la Chine c'est de remplacer les droits de douane par un prix minimum pour les véhicules électriques chinois pour apaiser les tensions commerciales.
L'UE, toujours prompte à se rouler dans le libre-échange envisage donc le plus sérieusement du monde des prix planchers pour les voitures électriques chinoises, “évitant ainsi les taxes douanières élevées et les tensions commerciales” ce qui est fait évidemment pour les Allemands qui sont bien ennuyés tant la Chine est un immense marché d'exportations pour eux, ce qui n'est le cas ni de la France ni des Etats-Unis, mais tant l'automobile est également l'un de leurs piliers industriel.
“Cette approche consisterait à définir un seuil en dessous duquel ces voitures ne pourraient être vendues en Europe. Cette mesure aiderait à limiter la concurrence jugée déloyale tout en évitant les tensions dues aux taxes douanières. Les discussions ont débuté récemment rapporte Reuters, avec des échanges directs entre Maros Sefcovic, commissaire européen au commerce, et Wang Wentao, ministre chinois du Commerce.
L'idée de prix minimum n'est pas une nouveauté car l'Europe a déjà utilisé ce mécanisme par le passé, notamment pour des produits comme les matières premières. Cependant, appliquer cela aux voitures électriques n'est pas chose aisée. En effet, une voiture n'est pas un produit standardisé. Son prix varie en fonction des finitions, des équipements et des technologies embarquées. Fixer un prix minimum unique pourrait donc ne pas suffire pour répondre aux préoccupations de l'Europe. L'industrie automobile européenne, et en particulier allemande, suit ces négociations de près. L'Allemagne, dont les constructeurs réalisent une part importante de leurs ventes en Chine, s'est montrée critique envers les taxes douanières. Selon l'association allemande de l'industrie automobile (VDA), ces mesures pourraient exacerber les tensions commerciales avec un partenaire économique majeur, au détriment des entreprises européennes. Les constructeurs allemands, qui dépendent du marché chinois pour environ un tiers de leur chiffre d'affaires, plaident pour une solution négociée qui préserverait les échanges commerciaux.”
La mondialisation est un drame économique pour l'Europe en dehors de l'Allemagne qui a été la grande gagnante.
La mondialisation est un drame écologique tant le libre échange et sa logistique sont générateurs de CO² et de pollution.
La mondialisation doit être donc a minima corrigée et c'est le mouvement initié par Donald Trump.
Vous voyez que cela touche l'Europe et la France.
Nous avons besoin de voitures électriques pas chères pour la transition telle que souhaitée par Bruxelles, mais il faut sauver l'industrie automobile européenne… mais sans se fâcher avec la Chine… Au bout du compte, nous continuerons avec toujours ce trop peu et trop tard notre marche vers l'effondrement et la dépendance aux Américains, à la Chine, ou au deux.
Ce n'est que le tout début de la crise.
Charles SANNAT
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