C'est une nouvelle étude de l'Office Européen de la Statistique qui est un organisme on ne peut plus officiel qui le montre sans ambiguïté.
En Europe, la pauvreté augmente, et en France, nous atteignons certains effets de seuil qui commencent à rendre palpable cette paupérisation généralisée de nos nations dites encore et à tort « riches ».
Des gens meurent sans soins dans les couloirs des hôpitaux français
Ce n'est pas moi non plus qui le dis. C'est France Info qui relaie ces informations sur les hôpitaux français qui ne savent plus faire face aux flux devenus des flots de patients malades. Comme dans un dispensaire de Calcutta, désormais, les Français meurent sur des brancards, dans des couloirs.
Il n'y a là rien d'isolé. Vous me direz? « il ne faut pas généraliser »? Sauf, qu'évidemment que si ! Les fonctionnaires (que je ne passe pas du tout mon temps à critiquer et en qui j'ai une très grande confiance, ce qui n'exclut pas le contrôle) ont su combler, pallier, éviter le pire pendant des années. Mais il arrive un moment où, faute de combattants, faute de moyens, tout finit par se voir et où la poussière ne peut plus rentrer sous le tapis. Ce sont les effets de seuils. Nous y sommes.
Nous y sommes pour l'hôpital, qui n'est qu'un révélateur de la lente déliquescence de ce qui arrive à nos nations.
Demandez à nos policiers et à nos gendarmes, qui tentent tant bien que mal de limiter les dégâts sans plus y croire dans des zones de non-droit qui géographiquement s'étalent de plus en plus. Ils savent depuis bien longtemps que certains effets de seuil ont été atteints.
De la pauvreté européenne?
Comme vous le savez, l'Europe c'est la paix? Évidemment, mais c'est aussi la pauvreté, et si les gamelles ne sont pas encore entièrement vides, elles ont tendance à s'alléger considérablement, et je rappelle à toutes fins utiles à tous les imbéciles qui nous dirigent que la misère fait évidemment le lit de toutes les dictatures, car il arrive un moment où la paix sans la bouffe n'a plus grand intérêt pour les peuples !
Comme vous pouvez le voir sur ce graphique, c'est dans le pays le plus « riche » que ceux qui perdent leur emploi ont le plus de chance de devenir très pauvres.
C'est plus que symbolique.
Cela montre et démontre sur quoi repose le « miracle » allemand.
Le succès de nos voisins germains repose évidemment sur leurs « efforts » collectifs. Ces efforts ont tout de même quelques conséquences, notamment sur l'explosion du nombre de pauvres et de la pauvreté en général.
Dans ce classement, ceux qui « réussissent » souffrent, et ceux qui sont en récession souffrent aussi, comme c'est le cas pour la Grèce, l'Italie ou l'Espagne?
Si la France ne s'en sort pas si mal, c'est uniquement parce que notre modèle social pour le moment tourne à plein, mais pour combien de temps ?
Si la France doit réduire son train de vie, il ne faut pas se leurrer, ce sera sur le dos de la « solidarité nationale » car c'est là évidemment le plus gros poste de dépenses dans notre pays.
Le « redressement » de la France se fera en réduisant les dépenses sociales et croyez-moi, cela sera terriblement douloureux pour celles et ceux qui dépendent de la dépense publique, et ce n'est pas faute d'alerter sur ce sujet.
L'objectif du politique ?
Le problème auquel nous sommes confrontés c'est que l'objectif de l'action publique politique, qu'elle soit nationale ou européenne, n'est plus de s'occuper du bien commun des gens mais de mettre en place et de perpétuer un système économique favorable à quelques très grands groupes. La raison d'être de l'action politique c'est évidemment le bien des gens.. une notion totalement occultée. Totalement oubliée.
Ce totalitarisme marchand qui a pris le pouvoir dans le monde est la cause fondamentale de la paupérisation de nos peuples.
Au bout de 20 ans de dérive, les effets sont palpables et visibles.
Si nous ne faisons rien, alors c'est encore plus de misère pour encore plus de monde. Ne vous y trompez pas. Le capitalisme n'y est pour rien, car le capitalisme n'est que le respect de la propriété privée. Le grand coupable c'est le « politique », massivement corrompu, inféodé aux intérêts marchands d'une oligarchie mondiale apatride et croyez-moi, les très riches de tous les pays et de toutes les religions ont plus de points communs entre eux qu'avec leurs pauvres hères respectifs.
La réponse est purement et simplement politique.
La réponse, c'est que les peuples récupèrent le pouvoir qu'ils se sont laissés voler par passivité et endormissement.
Il faudra attendre que les gamelles soient vides et que les ventres crient famine. Nous commençons à voir poindre quelques signaux faibles d'une telle disette générale, et elle concernera aussi bien les hôpitaux, la justice, que la police, sans oublier le « pouvoir d'achat ».
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