La Fed devrait signaler que la hausse de mai pourrait être la dernière selon la Wells Fargo.
« La semaine prochaine, la Réserve fédérale révèlera sa décision concernant sa politique monétaire et sa prochaine hausse de taux. Conformément au consensus du marché, les analystes de Wells Fargo prévoient que le FOMC augmentera les taux de 25 points de base, ce qui, selon eux, sera très probablement la dernière hausse de taux dans ce cycle de resserrement. Ils soulignent que les données entrantes indiquent que les pressions inflationnistes restent fortes.
« Nous pensons également que la déclaration et la conférence de presse signaleront probablement que la hausse de mai pourrait bien être la dernière de ce cycle de resserrement.
L'indication vers un changement de cap pour la politique monétaire pourrait être subtile.
« Si la plupart des responsables considèrent que la réunion de mai sera probablement la dernière hausse de ce cycle, nous nous attendons à ce que le communiqué ne contienne plus la phrase selon laquelle « un raffermissement supplémentaire de la politique monétaire pourrait être approprié ».
« Nous ne pensons pas que la déclaration fermera complètement la porte à de nouvelles hausses de taux, étant donné que l'inflation reste bien au-dessus de l'objectif. Les perspectives seront basées sur l'évaluation par le Comité du resserrement cumulatif de la politique monétaire, des retards de la politique sur l'activité économique et l'inflation, et des développements économiques et financiers ».
En clair une pause dans la hausse !
Voilà ce qu'il devrait se passer aux Etats-Unis et prochainement en Europe, puisque la BCE est en retard sur ses hausses de taux les ayant commencées plus tardivement que la FED américaine.
Mais, pour les deux plus grandes banques centrales du monde, ce sera la même chose.
Une pause dans la hausse des taux.
Une pause pour attendre de voir les effets de ces hausses dans l'économie et que ces derniers se matérialisent pleinement.
A partir de ce moment-là les banques centrales pourront voir ce qu'il se passe, entre la persistance de l'inflation éventuelle ou une récession terrible qu'il faudrait combattre avec des baisses éventuelles de taux, ou, et ce serait le pire des scénarios, la persistance d'une inflation relativement élevée (entre 4 et 5 %) et une récession déclenchée par les hausses des taux, sans que ces dernières ne parviennent à un endiguement de l'inflation.
Charles SANNAT
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