A peine la discussion budgétaire commencée à l'Assemblée Nationale, que c'est la couse à l'échalotte de l'impôt nouveau.
Des réductions de dépenses ?
Pensez donc.
Les incapables qui nous gouvernent ne savent faire qu'une seule chose. Taxer plus.
“Il n'existe pas un problème qu'un nouvel impôt ne puisse résoudre”.
Voilà leur triste logique.
Voici l'amendement adopté en Commission hier (source Assemblée Nationale ici).
Le rétablissement des comptes publics et la soutenabilité de notre système social doit aussi s'accompagner d'une juste répartition des contributions de chacun – notamment entre le travail et le capital. Dans l'état actuel du texte, l'ordre de grandeur des prélèvements ciblés opérés à l'article 11 pourrait nuire à l'activité économique tout en ayant un rendement limité compte tenu de son caractère temporaire et des stratégies d'évitement que cela pourrait susciter.
Dans une perspective de long terme visant à durablement rééquilibrer la fiscalité du capital et du travail, le groupe Les Démocrates propose une solution alternative à travers cet amendement.
Il est proposé d'augmenter la taxation des revenus du patrimoine et de placement par un relèvement de trois points du taux de prélèvement au titre de l'impôt sur le revenu dans le cadre du prélèvement forfaitaire unique. Le PFU passerait donc de 30 % à 33 %.
Mais ce n'est pas tout !
Fini les avantages fiscaux pour l'assurance-vie !
Et oui. Selon nos législateurs, l'avantage dont bénéficie l'assurance-vie n'a pas lieu d'être, donc il faut taxer les sommes sur les assurances au barème des droits de succession !
Autant vous dire que le seul intérêt de ce placement était justement de pouvoir alléger la rapine fiscale de Bercy.
Et bien zou… sans intérêt fiscal au moment de la succession, aucun intérêt de garder des sommes qui ne rapportent pas grand-chose bloquées sur ces contrats d'assurance-vie.
Autrefois, cet avantage avait été donné pour aider justement à financer la dette de la France, puisque les fonds en euros, c'est de la dette française !
Enfin ça c'était le monde d'avant.
Avant l'épargne des Français finançait les déficits de l'Etat.
Mais c'était avant.
Avant que la BCE ne rachète 25 % de la dette de la France soit plusieurs centaines de milliards d'euros. Le problème n'est plus de lever de l'argent sur les marchés.
La BCE s'en chargera.
Le problème c'est d'assurer la solvabilité de la France.
L'assurance-vie sera donc taxée.
Il faut percevoir les changements pour comprendre et anticiper ce qu'il va se passer.
Reste à savoir, si nos rapaces voraces de l'Assemblée Nationale rendront cette rapine rétroactive ou si cela ne s'appliquera qu'aux nouveaux versements ? Peu probable. Il est fort à parier que cela s'appliquera aux nouvelles successions ouvertes en 2025… même si les sommes ont été déposées avant. Restera à voir la position du Conseil Constitutionnel.
La saignée commence.
Rien ne la justifie.
Ils nous volent maintenant, parce qu'ils gèrent comme des pieds depuis des années en distribuant aux uns l'argent des autres et en se pavanant avec notre argent.
Je paierai ce que je dois payer car ce sera la loi, mais jamais plus je ne donnerais mon consentement à leurs dépenses. Plus jamais je ne défendrai l'impôt dans notre pays qui est devenu un vol en bande organisée dans un pays en pleine chienlit.
Charles SANNAT
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