Pour beaucoup, « on est bien en France », ou encore « on a de la chance en Europe ».
Certes.
Notre quotidien est a priori meilleur que celui des Coréens du nord.
Mais une fois énoncé ce poncif sans intérêt, ce qu'il faut regarder c'est bien évidemment la trajectoire de nos pays européens, France en tête et cette trajectoire est pour le moins inquiétante.
Le fossé économique se creuse entre l'Europe et les Etats-Unis
Dans un article d'opinion, un journaliste du « Financial Times » dresse une longue liste des retards de l'Europe vis-à-vis de son allié américain. Un retard qu'il va falloir rattraper si le Vieux Continent ne veut pas connaître le déclin.
Près de quinze ans après la crise des subprimes, le fossé n'a jamais été aussi grand entre l'économie américaine et celle du Vieux Continent. C'est en tout cas ce qu'affirme le journaliste spécialiste des affaires étrangères du « Financial Times », Gideon Rachman, dans un article dur mais réaliste, qui met le doigt sur le retard grandissant de l'Europe.
L'auteur aborde une relation « de plus en plus déséquilibrée » entre les deux rives de l'Atlantique. En 2008, les économies américaine et européenne étaient d'une taille comparable, avec même une légère avance pour l'UE. Aujourd'hui, la première a atteint 25.000 milliards de dollars en 2022, tandis que la deuxième est en dessous de 20.000 milliards. « Et l'écart se creuse », ajoute le journaliste. »
Voilà la réalité.
L'Union Européenne se meurt.
Et cette UE, devenue une véritable UERSS, est en train de faire comme l'ex Union Soviétique.
Si cela ne va pas bien c'est que nous ne sommes pas allés assez loin dans le communisme disait les rouges d'hier.
Les europathes d'aujourd'hui affirment que si ça va mal, c'est parce que nous n'avons toujours pas assez d'Europe.
Et faire encore plus d'un truc qui ne fonctionne pas, n'a jamais arrangé la situation.
Nos pays sombrent et ils vont continuer jusqu'au sursaut salvateur ou à la mort.
Charles SANNAT
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