« L'économie japonaise s'est contractée un peu plus rapidement que prévu au troisième trimestre, la forte augmentation des cas de COVID-19 ayant porté un coup dur à la consommation et la pénurie mondiale de puces électroniques ayant affecté le moral des entreprises »..
Enfin pas que le moral des entreprises concernant la pénurie de puces, car quand ça manque, ça manque et l'économie japonaise reste très industrieuse donc dépendante des flux physiques aussi !
« Cette contraction est un revers pour les responsables politiques, qui espéraient que la réduction des pénuries d'approvisionnement et l'assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus favoriseraient la reprise de la troisième économie mondiale ce trimestre ».
Bon d'accord, c'est un « revers », blablablabla mais c'est surtout un recul majeur et une récession car « l'économie japonaise a reculé de 3,6 % en rythme annuel de juillet à septembre, là où les données publiées mercredi par le Bureau du Cabinet anticipaient une contraction de 3,0 % ».
Il ne faudrait pas qu'en France le PIB soit en récession de 4 % au dernier trimestre car même un acquis de croissance peut disparaître si c'est une récession donc du « négatif » qui vient en soustraction de ce qui a déjà été fait.
La récession japonaise n'est pas une bonne nouvelle pour le reste du monde mais un indice de la fragilité de la croissance économique mondiale actuelle.
Charles SANNAT
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