« Le prix du pétrole grimpe dans le sillage de la reprise économique
Les pays exportateurs, membres de l'OPEP et de l'OPEP +, réunis mardi 1er juin, maintiennent le calendrier prudent de relance de la production.
Il y a un an, le baril de brent de la mer du Nord s'échangeait autour de 35 dollars (environ 29 euros), après être tombé sous la barre des 20 dollars durant la première vague de Covid-19 et le confinement du printemps, qui avait étouffé l'activité économique et la demande d'or noir. Du jamais-vu depuis 2002. Un an après, le cours du brut négocié à Londres est repassé au-dessus de la barre des 70 dollars (57 euros), poussé par une reprise que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de revoir à la hausse pour cette année (+ 5,8 %) ».
Souvenez-vous, il y a un peu plus d'un an, au plus fort de la première panique, les prix du pétrole, ont même été négatifs, puisque plus personne ne pouvait stocker l'or noir et le temps que l'on coupe les vannes, il y avait des millions de tonnes d'or noir à livrer, mais on ne savait plus à qui !
Face à l'effondrement de la demande, les capacités de stockage étaient saturées.
Un an après, c'est une forme de reprise qui s'amorce, sur des capacités de production considérablement réduites il y a un an.
Du coup, il faut que désormais, l'offre suive la demande.
Les prix montent puisque l'offre est en retard.
C'est valable sur l'énergie comme sur beaucoup d'autres éléments nécessaires à notre économie et sur lesquels nous sommes en pénurie.
Or, une énergie trop chère, c'est à la fois de l'inflation avec une hausse des prix, mais également une ponction dans l'économie.
Une hausse du pétrole, c'est à la fois inflationniste à court terme, mais très déflationniste à long terme.
Charles SANNAT
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