L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture estime que la situation commence à être «inquiétante» car pour certaines denrées, leur prix a déjà atteint des niveaux de prix record.
Que ce soit à cause des conditions climatique ou le fruit de la spéculation, les causes sont multiples, par exemple le prix du maïs sur le marché à terme de Londres a atteint la semaine dernière près de son plus haut niveau au cours des trois dernières années.
Les experts estiment également que si une chute de la consommation devait intervenir cette année, cela ne changerai en rien la hausse des prix des produits de base comme les céréales ou le riz, la farine et d'autres céréales, ou d'autres aliments comme le sucre et la viande.
Ce qui est inquiétant c`est que les prix sur ces produits sont encore plus élevés que le record enregistré pendant la crise alimentaire de l`été 2008.
Ce qui pourrait encore alimenter la hausse des prix, ce serait par exemple une sécheresse en Argentine, ou à une aggravation du froid dans l'hémisphère Nord.
Pendant ce temps, les politiques ne cessent de mettre à l'ordre du jour la hausse des premières premières, de peur que celle-ci n`alimentent l`inflation et ne provoque une réaction de protectionnisme de plusieurs pays, ce qui inexorablement entrainerait une baisse de la consommation dans les principales économies émergentes.
D`ailleurs le président français Nicolas Sarkozy , a demandé à la Banque mondiale de mener d'urgence une enquête sur l'impact des prix des denrées alimentaires avant la prochaine réunion du G-20.
En france, par exemple, les céréales ont connu cette année depuis le mois de juin, une augmentation moyenne de 100%, même si elles n'ont pas dépassé le niveau record de plus de deux ans.
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