Le problème des technocrates psychopathes qui nous dirigent, c'est qu'évidemment, il y a toujours une bonne raison pour pondre (au sens propre comme au figuré vu notre sujet de poule) une nouvelle législation.
Cette fois c'est le bien-être animal. C'est légitime le bien-être animal, mais cela veut dire moins de viande et moins d'œufs. C'est légitime moins de pesticides et moins d'engrais. Mais cela veut dire moins de pates, même si les nouilles ce n'est pas ce qui nous manque surtout à Bruxelles et autre cabinets ministériels.
C'est évidemment très bien moins de CO2, mais à l'arrivée cela veut dire moins de tout… et donc soit de la disette, soit de la famine, soit beaucoup d'inflation alimentaire l'ajustement de la demande se faisant toujours par les prix !
Mes poules de cristal vont très bien, ne sont pas en cage… mais ne pondent plus vu qu'elles sont un peu vieilles maintenant, mais comme je les aime bien elles me coûtent un bras en grains pour même pas avoir d'œuf ! Quand ma femme regarde mes poulettes elle me fait remarquer que c'est un mauvais placement…
Revenons à la grosse commission de Bruxelles qui sent la fiente.
Les œufs pourraient devenir hors de prix à cause de cette loi européenne
« La volonté affichée de l'Union européenne d'interdire l'élevage de volailles en cage se veut une avancée majeure pour le bien-être animal. Mais elle le sera peut être moins pour le consommateur. Le projet d'interdire l'élevage en cage en Union Européenne trouve ses racines dans l'initiative citoyenne européenne (ICE) intitulée « End the cage age » qui peut se traduire par « Pour une nouvelle ère sans cage ». Lancée par des défenseurs des droits des animaux, cette campagne a recueilli 1,4 million de signatures de sympathisants dans 28 Etats membres, incitant l'UE à prendre des mesures.
Le projet de l'ICE vise à mettre fin à l'élevage en cage, notamment pour les poules pondeuses, les lapins, poulettes, poulets de chair, cailles, canards et les oies. Néanmoins, pour répondre aux exigences de l'ICE, les producteurs devront investir massivement dans des infrastructures alternatives pour garantir des conditions décentes aux animaux. Une transition qui sera coûteuse et longue à mettre en œuvre.
Surtout, le risque principal de passer de l'élevage en cage à un élevage en plein air est de voir la production d'œufs chuter. Et une fois les industriels de l'agroalimentaires servis (40 % des œufs consommés en France aujourd'hui le sont à travers des produits transformés), ceux restant pour le consommateur final risquent de voir leurs prix flamber. Pour éviter cette situation, il faudra donner le temps aux producteurs de s'adapter, s'ils en ont la capacité. Car cela veut dire pour eux plus d'investissements et plus d'espace pour y loger autant de poules. En 2020, 47 % de la production d'œufs en France provenait de poules en cage. »
Je suppose que nous ferons venir tous les œufs qui nous manquent… d'Ukraine ou du Mercosur où ils seront gavés d'antibiotiques, vendus pas chers, ils traverseront l'Atlantique pour améliorer notre empreinte carbone.
On pourra donc manger une omelette en se disant que nous on est des parangons de vertu et que les animaux sont élevés en plein air.
Personne ne se rend compte que cette inflation de bons sentiments rend tout simplement tout impossible.
Nous sommes en train d'exploser en vol sous la complexité que nous créons de toutes pièces.
Au bout du compte les poules seront heureuses, et nous, nous n'aurons plus rien à bouffer, ce qui entraînera des affrontements effroyables, parce que quand les gamelles sont vides, les fourches sortent toujours.
Charles SANNAT
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