C'est une bonne nouvelle à court terme et peut-être une fenêtre de tir pertinente pour ceux qui peuvent souscrire un contrat d'énergie maintenant.
En effet, comme nous le dit le journal Le Monde, « après avoir culminé à plus de 340 euros en août, le prix du mégawattheure livrable en février oscille autour de 73 euros, soit près de cinq fois moins. En conséquence, et c'est l'autre bonne nouvelle de ce début d'année 2023, l'électricité suit la même pente, avec une diminution du prix de gros par quatre par rapport au pic de l'été 2022 ».
Mais cela pourrait-être un répit que de courte durée, et qui logiquement sera de courte durée, car si effectivement « du fait d'un automne-hiver très doux et des économies, la consommation de gaz sur le Vieux Continent a reculé et fait chuter les prix de manière spectaculaire. La sortie de la Chine de la politique zéro Covid, en dopant la demande, pourrait remettre en cause ce mouvement. L'Europe n'en a pas fini avec l'énergie chère, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Le retour de la Chine sur les marchés et dans l'économie mondiale ne se voit pas vraiment parce que la Chine tousse et est malade. Les gens sont très nombreux à être en arrêt, s'auto-confinent d'eux-mêmes ou s'occupent des obsèques de ceux qui sont partis des suites de la maladie. Mais lorsque cette phase d'intense contaminations sera passée ce qui est prévisible pour le mois de février, alors la Chine devrait se mettre à consommer de tout dans des proportions rarement vues. Les réservations de voyages et de billets d'avion par exemple sont plus hauts déjà.
Cela fera remonter tous les cours et produira un nouveau pic d'inflation mi-2023.
Charles SANNAT
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