Comme vous le savez, il n'y a pas, il n'y a jamais eu et il n'y aura pas de récession en France.
Impossible.
C'est Bruno qui l'a dit c'est dire si c'est une certitude.
Bon, il est vrai que désormais la Banque de France vient de sortir LE scénario noir. Oui vous savez une situation totalement imprévisible et entièrement inimaginable qui pourrait si nous n'avions vraiment pas de chance entraîner notre pays dans la récession.
Le scénario noir de la Banque de France
« Dans ses projections macroéconomiques publiées mardi 21 juin, la Banque de France a choisi de retenir deux scénarios. Le premier, qualifié de « central » car jugé le plus probable, anticipe une hausse de 2,3 % du PIB en 2022 et de 1,2 % en 2023, une croissance bridée par une inflation durablement élevée (5,6 % en 2022 et 3,4 % en 2023) venant amputer le pouvoir d'achat (- 1 % en 2022) et qui se traduirait par une remontée du taux de chômage, de 7,3 % actuellement à 7,9 % en 2024 ».
Bon jusque là rien de nouveau sous le soleil des benêts béats ! Mais regardez le paragraphe suivant.
« La Banque de France envisage aussi un scénario « défavorable » dans le cas d'une prolongation de la guerre menée par la Russie en Ukraine qui s'accompagnerait d'une montée des incertitudes pesant aussi bien sur la demande intérieure et la confiance des ménages que sur le commerce international, les conditions financières et les prix alimentaires. Ce scénario noir repose notamment sur « l'hypothèse d'un arrêt total des importations européennes de pétrole et de gaz russes à partir du troisième trimestre 2022 et de tensions supplémentaires d'ampleur tout à fait exceptionnelles sur les prix du pétrole et du gaz ». Le prix du baril de pétrole enregistrerait ainsi une hausse supplémentaire de 67 dollars dès le quatrième trimestre 2022, choc qui persisterait dans le temps (+ 31 dollars le baril fin 2024) ». Dans ces conditions, l'inflation atteindrait 6,1 % en 2022 et continuerait d'augmenter à 7 % en 2023, avec pour conséquence de plonger l'économie française dans une sévère récession (- 1,3 % l'année prochaine) avant le retour d'une croissance faible en 2024 (+ 1,3 %). Ce scénario « défavorable » se traduirait, enfin, par une nette dégradation des finances publiques, avec un déficit atteignant 5 % du PIB en 2024 et une dette s'élevant à cette date à 117 % du PIB ».
Hahahahahahahha.
Et qu'est-il en train de se passer sous vos yeux ?
L'embargo sur le pétrole russe.
L'arrêt des livraisons de gaz de la part de la Russie.
Et… un conflit qui dure.
Je ne veux pas trop abuser, mais cela ressemble quand même fichtrement au « scénario noir » de la Banque de France.
Nous sommes dirigés par des guignols et mes poules ont une meilleure vision de la situation que nos dirigeants qui décidemment sont dans le mensonge permanent.
Charles SANNAT
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